tag:blogger.com,1999:blog-115374902024-03-23T18:42:37.752+01:00A Different CornerEric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.comBlogger517125tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-85335430296957818632023-11-19T15:09:00.002+01:002023-11-19T15:09:52.505+01:00Britney Strikes BackCeux qui comme moi se sont brûlés au soleil noir de Black Out (2007) et ne s’en sont jamais vraiment remis attendaient avec impatience la sortie de l’autobiographie de Britney Spears, The Woman in me. Tout en redoutant un livre écrit à 4 mains par un « coach de vie » nous assénant des leçons sur la manière d’éviter les embûches qui s’amoncellent sur la route de l’existence. Ce que le livre est en partie mais pas seulement. On regrettera bien sûr le parti-pris de mettre la musique et la danse au second plan et on aura la faiblesse de ne pas s’attarder sur les nombreuses redites et ressassements consécutifs aux agissements d’une cellule familiale digne des Atrides (le père Spears fait passer le Colonel Parker pour John Keating).
Pas un mot hélas sur Original Doll, son Black Album à elle dont on aimerait connaître les coulisses et dont on attend la sortie depuis 20 ans. Pas une mention ou presque du fantastique tandem de producteurs Bloodshy&Avant qui vont définitivement métamorphoser aux oreilles d’un auditoire exigeant Pinkie en Britney Spears. Peu ou très peu de choses sur les mutations de sa voix, sur ses influences artistiques. Mais, une fois dits ces regrets, concédons que The Woman in Me se lit d’une traite, que la créatrice de Toxic s’y montre sans fard au risque de froisser ceux et celles pour qui elle n’a jamais cessé d’être la petite fiancée de l’Amérique. Son évocation cash de l’avortement imposé par Justin Timberlake à domicile confirme dans un pays où le Keep Abortion Legal est un combat risqué qu’elle est certainement plus courageuse et concernée que d’aucuns aimeraient le croire. Bien sûr, #Metoo est passé par là mais elle ne cache rien des attaques sexistes dont elle a été victime surtout après sa séparation avec l’auteur de Justified et elle sait trouver les mots justes pour dénoncer un état d’esprit médiatique paternaliste qui n’a pas encore complètement rendu les armes : « There’s always been more leeway in Hollywood for men than for women. And I see how men are encouraged to talk trash about women in order to become famous and powerful ».
On ne se gênait pas alors pour la harceler sur son tour de poitrine, son poids et son attitude, ce qu’on n’aurait jamais osé faire avec ses homologues masculins. De même, sa soi-disante infidélité qui aurait inspiré Cry Me A River (un beau titre mais une chanson malhonnête) ne semble rien comparée aux turpitudes de l’acteur-chanteur. Mais une fois encore, les médias se sont acharnés sur elle, notamment Diane Sawyer dans une interview sur laquelle elle revient longuement. Madonna qui était passée par le même chemin semé d’épines sut, à un moment crucial, lui donner le courage, de résister à la meute déchaînée contre elle. Mais la conjugaison d’une opinion publique devenue hostile, d’une presse malveillante, d’ex indigents et d’un père toxique eurent raison de sa « liberté » et elle vécut un « trou noir » (The Conservatorship) dont même les fans les plus endurants n’imaginaient pas l’intensité. Ce sont ses mêmes fans avec leur tee-shirt « Free Britney » qui lui firent redresser la tête et trouver la force de recouvrer sa liberté et mettre fin à cette « tutelle » inique. Mais, au-delà de ce combat raconté avec honnêteté et pugnacité, ce qui touche le plus le fan éternel que je suis dans ce livre, c’est sa lucidité quant à sa propre valeur artistique (dont, j’admets, je n’attendais pas tant). Freiné dans ses audaces par le clan qui ne vit en elle qu’une poule aux œufs d’or, elle admet que les années post-Circus furent un sacré retour en arrière esthétique (elle jette, tout comme nous, un voile pudique sur Britney Jean et Femme Fatale) et elle montre bien que sa période la plus « libre » (2004-2007) coïncide avec l’apogée de sa carrière, le moment où Britney avait su toucher à la fois les producteurs les plus aventureux et sa fan base de toujours : « Many artists have said that it influenced them, and I often hear from fans that it’s their favorite ». Être ainsi légitimé par Britney elle-même vaut tous les combats que j’ai menés pour la défendre (devant un auditoire au mieux sceptique), tous les quolibets subis pour avoir osé dire que ce que l’on retiendra musicalement des années 2000 passera forcément par Toxic et Black Out. Pour ces mots-là entre autres, The Woman In Me valait le coup d’être écrit. Comme si Britney timidement semblait nous murmurer qu’une fois le passé digéré on pourrait encore compter avec elle.Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-70998472592276635252023-06-29T18:42:00.003+02:002023-06-29T18:44:43.009+02:00A la recherche du Vierzon perdu<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXICCELaWWPv2y8zwRKGLdoA_jk5uWr3EG9Ldwn6_EcUF9UbcyfAYTwgvP42PY6io0Mrdpa4Eh08oiu1p0M74aWiQof98sPyg3HmrkccYxFfXc1x-QZeY2BOzecRthdXs69JG-GCfUamhiHXbvGB2pYBOR6eBbB7RSXf3zDYeZJ_lQvPhcj94f/s3251/Viry%203.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="2010" data-original-width="3251" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXICCELaWWPv2y8zwRKGLdoA_jk5uWr3EG9Ldwn6_EcUF9UbcyfAYTwgvP42PY6io0Mrdpa4Eh08oiu1p0M74aWiQof98sPyg3HmrkccYxFfXc1x-QZeY2BOzecRthdXs69JG-GCfUamhiHXbvGB2pYBOR6eBbB7RSXf3zDYeZJ_lQvPhcj94f/s320/Viry%203.jpg"/></a></div><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKsCY6CvLFUxS7tBo5vmmIcZKy46xrauQsk9cW_rXY0-jrLguzI9I-s94wy3A49B0feWNHtUsfTaSCjJM--snBIYZ1o9qAUpbqjoA01-j1Y4Qwq52KLi6ZUvS_gp_XxSRzwe8OVPuWxN_-tNGGnsvk0P09CHNi7QFh8YgIzuUgQzbIOEApDUV_/s3169/Viry%202.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="2065" data-original-width="3169" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKsCY6CvLFUxS7tBo5vmmIcZKy46xrauQsk9cW_rXY0-jrLguzI9I-s94wy3A49B0feWNHtUsfTaSCjJM--snBIYZ1o9qAUpbqjoA01-j1Y4Qwq52KLi6ZUvS_gp_XxSRzwe8OVPuWxN_-tNGGnsvk0P09CHNi7QFh8YgIzuUgQzbIOEApDUV_/s320/Viry%202.jpg"/></a></div>
Tout ce qui peut me replonger dans mon passé, proche ou lointain, me met dans un état second. Au risque parfois de fatiguer mon entourage. Mais impossible de ne pas m’appesantir sur de récentes retrouvailles avec ce passé. Et tout à fait fortuites en plus. L’un de mes amis et collègues, appelons le Laurent K. a une mère qui fut institutrice à l’école Félix Esclangon à Viry-Chatillon dans les années 70-80 et il se trouve que cette femme aujourd’hui âgée de 80 ans a retrouvé dans ses archives des clichés de jeunes castelvirois en sortie à Vierzon lors d’un échange avec leurs correspondants. Et ces correspondants vierzonnais étaient scolarisés dans mon école à Bourgneuf. Ils sont exactement de la génération de mon frère Guillaume, né en 1970. Sauf que l’infortuné se trouvait dans l’autre CM2 avec Mr Robin et non avec Madame Maublanc, l’institutrice de Bourgneuf qui avait pris en charge cet échange. Il n’est donc pas sur ces photos mais il a reconnu beaucoup de ses futurs condisciples au collège ou dans les classes précédentes. J’ai eu un flash plus particulièrement pour le cliché où on voit des petits vierzonnais et castelvirois s’égayer sur le parcours Santé en lisière de la forêt. Aucun adulte n’est présent sur la photo et la surveillance semble bien lâche. 5 enfants posent pour l'oeil du photographe, interrompant fugacement leurs acrobaties. Cette photo me donne une impression d’insouciance, de liberté, impression renforcée par le regard malicieux de la jeune écolière de droite. La composition est de plus très réussie. Même si ce passé est légèrement postérieur à mon année de CM2 (où déjà une correspondance avec les enfants de Viry avait lieu), j’ai plaisir à penser (sans doute de manière fantasmée) que ces enfants bénéficiaient d’une liberté de mouvement supérieure à celle des enfants d’aujourd’hui. Comme un prolongement tardif de cette fameuse "parenthèse enchantée" du début des années 70.
Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-53409941585770117862021-09-12T12:53:00.002+02:002022-02-07T19:29:33.475+01:00L'adieu au studio<p> Écouter les derniers enregistrements du King, c'est comme partager un
repas avec un ami dont on sait qu'il va mourir. On savoure chaque
bouchée, chaque parole mais on est aussi infiniment triste car on devine
que ce sont les derniers moments passés ensemble. Quand on est fan
d'Elvis, quand on l'aime des tout premiers enregistrements Sun jusqu'au
dernier match de Racket Ball, on ne peut s'empêcher d'éprouver
énormément de chagrin en écoutant ce disque. Chagrin parce qu'on sait
que ce sont ses dernières sessions, chagrin en raison de l'énorme gâchis
que constituent les dernières années du reclus de Graceland. Et
pourtant, on chérit ce disque innotable, car au moment de cet
enregistrement, Elvis était encore parmi nous. Du moins en partie.
Abreuvé de médicaments prescrits imprudemment, lâché par beaucoup de
fidèles de la fameuse " Memphis Mafia", batifolant de Miss Tennessee en
Miss Kentucky, Elvis au début de l'année 1976 est en chute libre. Sans
projet artistique clair, drivé par un manager qui le considère plus
comme un monstre de foire que comme un véritable artiste, enchaînant les
concerts à un rythme proprement démentiel, il semble dériver sans fin.
Sa maison de disques, RCA, réclame sa dose d'enregistrements annuels en
refourguant toujours plus ou moins les mêmes pochettes (Elvis en tenue
de scène pour duper le gogo recherchant un enregistrement live) et en
mélangeant nouveautés et vieilleries sans aucune cohérence. RCA ira
jusqu'à lui installer un studio dans sa maison tant Elvis se montre peu
disposé à retrouver le chemin du studio. C'est là, dans les premiers
mois de sa dernières année complète qu'il enregistre l'essentiel des
prises de From Elvis Presley Boulevard, Memphis, Tennessee. Le matériel
est ce qu'il est : très peu de compositions originales, beaucoup de
reprises de succès contemporains. Pas forcément le haut du panier (à
l'exception de Solitaire, de Blue Eyes Crying In The Rain et de Love
Coming Down), du MOR comme Elvis en enregistre presque exclusivement
depuis trois ans. Les musiciens sont excellents (mentions spéciale aux
choristes et à James Burton, merveilleux sur Blue Eyes). Elvis, lui, n'a
plus d'intérêt pour grand-chose et les musiciens se plaignent de ses
absences à tous les sens du terme. Même chez lui, même en peignoir, il
renâcle à rejoindre le studio. Les sessions se font au compte-goutte et
RCA est obligé de quémander pour avoir quelques titres de plus. Le
résultat, dans ces conditions, est simplement miraculeux même si Peter
Guralnick dans son indispensable <i>Careless Love</i> est très sévère
sur la qualité de ces bandes. Tous les titres parlent plus ou moins de
la même chose : isolement, regret, rupture, blessures. Elvis, quand il
daigne vouloir chanter, ne veut plus chanter que ça. Les invitations
sensuelles de Burnin' Love furent une ultime tentative pour être un peu
plus avenant mais c'est désormais terminé. Elvis se complaît dans cet
apitoiement pemanent (The Last Farewell qu'il passait indéfiniment à
l'une de ses dernières conquêtes, Melissa Blackwood) et ne veut plus
enregistrer que des titres en accord avec son état d'esprit. Autant dire
que ceux qui espèrent un retour gagnant du roi du Rock en seront pour
leur frais, les arrangements sirupeux de Bergen White achevant
d'alourdir l'ambiance (mais pour un titre quasi-opératique comme Hurt,
c'est parfait). Mais, tandis que lors de certains concerts, la voix
fatigue, déraille, rate certains passages, ici, elle est d'une beauté à
couper le souffle. Ah, la reprise en voix de basse à la fin de Blue
Eyes, la pureté du timbre sur le refrain de Solitaire, la ductilité des
changements de registre sur Love Coming Down ! Autant d'instants de
grâce qui suffisent à eux seuls à lui maintenir sa couronne sur la tête
pour l'éternité des éternités. Et c'est bien ça qui fait le plus mal
dans cette fin de vie épouvantable, ce gâchis face à un artiste majeur,
incapable de dominer ses démons, entouré par les mauvaises personnes (et
en premier lieu, le Colonel) et loin d'avoir pu exprimer tout ce qu'il
aurait pu exprimer.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgpQ2Ho_4TW_CrQGlbeDzRr1YCIIE5ZlwLWwlb073du09yKelKWQQJlXfdeIKXLOC5c4ZTLJBDy0MzU_C_vBp1h9nRd75yeP9PjdizMKSGj1mE8TXi5j06L_HYws7SHdhqb4n0/s1024/from+elvis.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="1024" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgpQ2Ho_4TW_CrQGlbeDzRr1YCIIE5ZlwLWwlb073du09yKelKWQQJlXfdeIKXLOC5c4ZTLJBDy0MzU_C_vBp1h9nRd75yeP9PjdizMKSGj1mE8TXi5j06L_HYws7SHdhqb4n0/s320/from+elvis.jpg" width="320" /></a></div><br /> <p></p>Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-29646265557518260522021-08-28T16:54:00.009+02:002021-09-04T14:28:00.437+02:00Someday When We Meet Up Yonder<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/buLryFH6oNI" width="320" youtube-src-id="buLryFH6oNI"></iframe></div> Dans la nuit du 15 au 16 août 1977, Elvis, comme chaque nuit ou presque n'arrive pas à trouver le sommeil. Tétanisé par le fait de reprendre la route le lendemain, traumatisé par la sortie du livre de deux de ses gardes du corps qui racontent par le menu sa délirante pharmacopée, le spectre de Graceland n'a plus que quelques heures à vivre. Piégé par une addiction sans précédent aux antalgiques, il demande à un des rares proches qui n'a pas encore quitté le navire d'aller lui dévaliser une pharmacie de nuit en codéine. Pour faire passer la douleur (principalement dentaire cette nuit-là)<br />, il décide de faire une partie de racquetball avec son cousin Billy. Vite essoufflé, la partie devient vite une balle au prisonnier anarchique et Elvis reproche à Billy de frapper trop fort. Reproche auquel celui-ci répond : Si ça ne saigne pas, c'est que t'as pas mal. Puis, dans le salon attenant au gymnase où le King a fait installer un piano, il se met à jouer quelques titres adorés et termine par le sublime standard popularisé par Willy Nelson, Blue Eyes Crying In the Rain (dont quelques mois auparavant et quoiqu'en dise Peter Guralnick, il a livré une version définitive). Personne parmi la dizaine de fidèles qui gravite encore autour de lui à Graceland ne se doute qu'il chante là pour la toute dernière fois. Il feuillette un livre sur le saint-suaire du Christ (il n'y a pas de hasard) puis va se coucher non sans avoir pris une certaine dose de médicaments. C'est Ginger Alden, sa dernière maîtresse, qui le trouve en début d'après-midi aux toilettes sans connaissance, baignant dans les immondices. Il est transporté en urgence au Memorial Baptist Hospital de Memphis mais malgré tous les efforts des soignants, la mort est prononcée par le docteur Nick à 15h30. De partout les réactions affluèrent mais parmi ses condisciples chanteurs, seul James Brown fit le voyage jusqu'à Memphis et resta quelques minutes seul à seul avec le défunt dans la chambre mortuaire. Mais la réaction la plus marquante fut sans doute celle de Bob Dylan, dont on oublie souvent qu'il fut une des premières idoles : <i><b>“I went over my whole life. I went over my whole childhood.
I didn’t talk to anyone for a week after Elvis died. If it wasn’t for
Elvis and Hank Williams, I couldn’t be doing what I do today.”</b></i><p></p>Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-70224504863109658912021-08-24T16:49:00.003+02:002021-08-24T17:17:34.713+02:00Jerry and A Guy Named Elvis<p> E<span class="d2edcug0 hpfvmrgz qv66sw1b c1et5uql lr9zc1uh a8c37x1j keod5gw0 nxhoafnm aigsh9s9 d3f4x2em fe6kdd0r mau55g9w c8b282yb iv3no6db jq4qci2q a3bd9o3v b1v8xokw oo9gr5id hzawbc8m" dir="auto">n
1974, Elvis n'est déjà plus que l'ombre de lui-même. Disposant d'une
armoire à pharmacie de la taille d'une officine, l'officier fédéral de
la lutte anti-drogues (adoubé par Nixon) prend des pilules pour tout :
stress, dépression, hypertension, constipation et frise l’empoisonnement
chaque semaine. Miné par sa séparation d'avec Priscilla (qu'il n'a
pourtant rien fait pour éviter), empêché dans ses projets de tournée
européenne par un Colonel qui gère le Kid de Tupelo comme une attraction
de fête foraine, passant de starlettes en starlettes, le King est pris
dans une spirale auto-destructrice qui ne cessera que sur le carrelage
glacé de sa salle de bain de Graceland. Autour de lui s'active une
camarilla de karatékas, de toubibs aveugles et d'amis (la fameuse mafia
de Memphis) à mi-chemin entre la loyauté et la cupidité. Parmi eux,
Jerry Schilling, tétanisé par l'impossibilité pour Elvis de devenir
adulte mais fasciné jusqu'au bout par son charisme inouï et qui pourra
témoigner de sa prodigalité absolument hors-normes comme l'atteste un
extrait du livre passionnant de Peter Guralnick consacré au King (Careless Love) : "
Jerry was unable to mask his emotions. When Elvis handed him the check,
he dropped it, and he could barely come up with words to express his
gratitude. Whatever doubts he may have felt in the past year or two,
this confirmed all the faith he had placed in Elvis ever since he had
first met him as a frightened, insecure twelve-year old filling in for
the team that needed and extra player in a touch football game at
Guthrie Park in north Memphis in the summer of 195. "Jerry, you know why
I bought you this house ?" Elvis said to him at the official
housewarming some three weeks later. " I know I drove all that guys
crazy buying you this house, but your mother died when you were a year
old, and you never had a home, and I wanted to be the one to give it to
you".</span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2Ifn4FSFD-14PRAsEjWm2qwakYHmRX5RTuXUMgHBOcakk0-L10J0KuQf4zeSPflbck0UV9CV-YdxQD09zRUidxRWQwunGa3bcPGAqMI2MuW25rgem00eiGiilnkg1YLTyZLjy/s619/elvis_schilling_01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="429" data-original-width="619" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2Ifn4FSFD-14PRAsEjWm2qwakYHmRX5RTuXUMgHBOcakk0-L10J0KuQf4zeSPflbck0UV9CV-YdxQD09zRUidxRWQwunGa3bcPGAqMI2MuW25rgem00eiGiilnkg1YLTyZLjy/s320/elvis_schilling_01.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p>Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-46953545871370857902020-06-07T16:25:00.002+02:002020-06-07T18:41:38.370+02:00Kylie Kylie Kylie<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibqKbN6fjkJWhjOHfJnzYbo-EjEiuPzchSFvYqW4d55pWlz29XJUQpnUIqDhtVcTOq3czVDFFMLnLSvMWixEuI4jWneCv5DlxagwTaa2vpbw13akoO3zTQM3ZccElcndHdwY-9/s1600/R-1491716-1223723749.jpeg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibqKbN6fjkJWhjOHfJnzYbo-EjEiuPzchSFvYqW4d55pWlz29XJUQpnUIqDhtVcTOq3czVDFFMLnLSvMWixEuI4jWneCv5DlxagwTaa2vpbw13akoO3zTQM3ZccElcndHdwY-9/s320/R-1491716-1223723749.jpeg.jpg" width="320" /></a></div>
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<br />
<span style="font-size: large;"><br /></span>
<br />
De You Think You’re A Man (Divine, avril 1984) à Happenin‘ All Over
Again (Lonnie Gordon, janvier 1990), le trio de compositeurs et de
producteurs Stock Aitken Waterman domina sans discussion les charts britanniques et
continentaux. Pour leurs thuriféraires, SAW méritait presque d’être
considérés comme les Holland/Dozier/Holland de leur époque. Même don
pour toucher l’oreille du public avec cette combinaison inédite de
synthés HI-NRG et de mélodies italo-disco, même talent à pouvoir écrire
indifféremment pour des artistes féminins et masculins et même capacité
pour composer des hits entraînants et facile à retenir. Pour leurs
contempteurs en revanche, le trio infernal fut la plaie des années 80
(déjà bien servies en la matière), une mauvaise parodie de ce que fut
Motown dans les années 60 avec ses artistes interchangeables, ses vocaux
robotiques et ses paroles aseptisées. Comme souvent, la vérité se situe
un peu entre les deux même si la balance penche sans doute un peu plus
du côté du passif que de l’actif. Pour les évaluer de manière équitable,
mieux vaut d’emblée oublier Motown et H/D/H, les machines ne pouvant
supplanter la force et la finesse des Funk Brothers, Rick Astley ne
jouant pas dans la même cour que Marvin Gaye et Mandy Smith n’ayant pas
les épaules assez larges pour pouvoir être comparée à Martha Reeves ou
Diana Ross. Berry Gordy voulait formater des artistes afroaméricains
pour le public blanc et non stéréotyper des marionnettes blondinettes
comme le firent SAW. Il faut simplement leur reconnaître un certain
talent pour renflouer la carrière d’artistes sur le déclin comme Debbie
Harry, Donna Summer ou The Three Degrees et une certaine habileté pour
glisser dans le mainstream un peu d’underground comme le New Jack Swing
ou la House Music (mais certains y virent un insupportable
affadissement). Et puis on peut à demi-mots leur reconnaître un certain
chic pour détecter le potentiel de certains artistes même si leur
cynisme les amena à enregistrer les pages 3 du Sun comme Samantha Fox.
Comme artiste, je pense évidemment avant tout à Kylie Minogue, dont ils
furent les pygmalions chanceux.<br />
En l’espace de deux ans (1987-1989), Kylie mit à genoux les charts
européens, s’offrant même le luxe d’obtenir 13 Top 10 d’affilée au
Royaume-Uni. Capitalisant sur le succès de la série Neighbours, le trio
de producteurs et d’arrangeurs sut faire la jeune australienne la petite
reine du du Cd single naissant et du 45 tours déclinant. Cette enfant
de la balle aussi à l’aise devant des caméras de télévision que face à
un micro devint à la fois leur estampille et leur jackpot. Tout ce
qu’elle touchait se transformait en or. Une reprise bodybuildée, un duo
sirupeux avec Jason Donovan, une inspiration en pilote automatique :
rien ne semblait pouvoir arrêter celle qu’on appelait alors la
« Princess of Pop ». Comme pour Britney première manière, ces hits sont
de purs produits manufacturés avec très peu de singularité mais ils se
réécoutent sans déplaisir (le bubblegum sait se faire aimer) ou plutôt
les vidéoclips se laissent aimablement regarder avec leurs couleurs
chamarrées, leurs changements incessants de tenue et les jolies boucles
blondes de Kylie.<br />
En 1990, Kylie a 22 ans et a troqué Jason Donovan pour Michael
Hutchence. Un signe que les choses sont en train de changer. L’image
lisse de la gentille voisine d’à côté est en train de doucement
s’écailler. Kylie a-t-elle fait pression sur SAW pour modifier la teneur
de ses disques ou le trio a-t-il pris conscience des changements à
l’oeuvre chez l’australienne ? Toujours est-il que Rhythm of Love, son
déjà troisième disque, sorti à la fin 1990, fait preuve d’une ambition
nouvelle. Pour le trio, ce disque constitue à la fois leur « finest
hour » et leur chant du cygne. Jonglant avec des éléments de World
Beat , de New Jack et des samples culottés, le disque voit Kylie ouvrir
les vasistas et prendre en main son destin musical allant jusqu’à
cosigner quelques titres. L’influence de Madonna est perceptible (sur
What do I Have To Do et Count The Days principalement) mais une Madonna
moins en contrôle de son image, moins consciente d’elle-même. Une
Madonna qui n’aurait pas totalement renoncé au premier degré. La voix
aussi a mué, plus assuré dans le grave, moins minaudante. Propulsé par 4
singles fantastiques (Better The Devil You Know et son intro
pétaradante, Step Back In Time, le disco décomplexé de What Do I Have To
Do et enfin le glorieux Shocked), Rhythm Of Love donne déjà un aperçu
de la future Kylie, capable de se réinventer alors même qu’elle nage en
plein succès. Le reste de l’album, s’il n’atteint pas la même excellence
, se montre également aventureux : lorgnant sur le funk princier (One
Boy Girl) ou jouant avec les canons de l’EuroDance alors en pleine essor
(Things Can Only get Better).<br />
Plus tard viendront de plus prestigieuses collaborations (Michel Gondry,
Nick Cave), des ambitions artistiques encore plus affirmées et une plus
ample reconnaissance critique mais jamais plus elle ne parviendra à
concilier aussi élégamment qu’ici l’énergie déraisonnable de la jeunesse
et les choix audacieux de l’âge adulte.<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/q53e-IWTSTc" width="560"></iframe></span> </span></span></span>Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-63252316053422629672019-09-07T15:42:00.001+02:002020-06-07T16:32:01.082+02:00Okie From Muskogee<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpc9DrtucX0RnMMvlT1gPBE8RRz-osCig9LodBei0s_sN6O-OrhK-6WlW8JrDsHGI3KWkPrszsCbFEPgu6O6mgKZzwO9OO_HQ0_MwUxNjq19LS8ZcYGEhR0SuT1FhRievETKiX/s1600/merle-haggard-okie-from-muskogee-ps-pic-nice-picture-sleeve-only_45472846.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpc9DrtucX0RnMMvlT1gPBE8RRz-osCig9LodBei0s_sN6O-OrhK-6WlW8JrDsHGI3KWkPrszsCbFEPgu6O6mgKZzwO9OO_HQ0_MwUxNjq19LS8ZcYGEhR0SuT1FhRievETKiX/s320/merle-haggard-okie-from-muskogee-ps-pic-nice-picture-sleeve-only_45472846.jpg" width="320" /></a></div>
En 1969, tout les monde n'était pas à Woodstock. Les américains ne prônaient pas tous l'amour libre et ne portaient pas tous des cheveux longs. Mais la voix de cette majorité silencieuse, au moins pour le public européen, s'est depuis longtemps estompée. En regardant <i>Once Upon A Time In Hollywood</i>, on a même l'impression que les hippies avaient contaminé tout l'espace culturel américain (mais le film se déroule en Californie, c'est vrai et pas dans l'Oklahoma).<br />
Dans <i>Okie From Muskogee</i>, Merle Haggard se faisait le porte-parole attendri mais ferme de ces mid-westerners qui ne se reconnaissaient pas dans la contestation tous azymuths de cette fin des sixties. Puissamment réactionnaire, le titre défendait les "vraies valeurs", du respect du aux supérieurs au patriotisme inflexible. Haggard a toujours eu un discours contradictoire sur cette chanson, l'une des plus célèbres de son repertoire. A la fois gentiment moqueur du folklore "redneck" et tout de même assez hostile à la philosophie hippie, "Hag" se justifia souvent en prétextant une défense des soldats au Vietnam censés défendre une liberté dont les étudiants contestataires étaient les premiers à profiter. Défense très spécieuse que n'importe quel historien pourrait facilement faire voler en éclat. Mais peu importe puisque cette chanson est un petit bijou, plébiscité par cette même majorité silencieuse à laquelle elle s'adressait. Mais pas que. Signe de sa qualité (mais Merle Haggard, cela commence à se savoir, était un songwriter exceptionnel), d'estimables représentants de la contre-culture l'ont reprise (Phil Ochs, Grateful Dead) et l'ont inscrite à leur répertoire.<br />
Mais la version la plus formidable se situe de l'autre côté de l'échiquier politique. Roy Rogers, le "cowboy chantant" reprit lui aussi ce titre mais sans l’ambiguïté qu'avait su y mettre Merle Haggard. Ici, on est clairement dans une défense de la morale conventionnelle américaine dans le plus pur premier degré. Lorsque Roy, plus de soixante ans au moment de l'enregistrement", chante We don't smoke marijuana in Oklahoma, on a aucune raison de ne pas le croire. La voix intacte (quelle autorité dans le phrasé !), disposant d'instrumentistes fabuleux, Roy s'accapare <i>Okie From Muskogee</i> (alors qu'il était natif de l'Ohio) et en fait véritablement sa chose. Et, en étant complétement honnête avec soi-même, on se dit qu'on l'aime aussi cette Amérique-là, qu'elle s'inscrit parfaitement dans notre mythologie, pas si loin du Kentucky des frangins Everly ou de l'Arkansas de Charlie Rich.<br />
<iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/eibaFgkmFp8" width="560"></iframe><br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-11696649550418463362019-06-15T07:57:00.002+02:002022-08-02T18:24:58.929+02:00Dalida<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZoURClOy2zGYXBXFe1l-kMdfCoheRmcvu258pMilEvoLbni-gpCS7BJuCjL7V5hyphenhyphencyre-kSmV-9vK-vEqez_dq7nGrXEk8ZqfPTtK066jqXBI4RqHZypVuocZWK7x0BEs1D2l/s1600/dalida.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1391" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZoURClOy2zGYXBXFe1l-kMdfCoheRmcvu258pMilEvoLbni-gpCS7BJuCjL7V5hyphenhyphencyre-kSmV-9vK-vEqez_dq7nGrXEk8ZqfPTtK066jqXBI4RqHZypVuocZWK7x0BEs1D2l/s320/dalida.jpg" width="278" /></a></div>
Jusqu'à il y a un peu plus d'un an, Dalida m'avait toujours laissé indifférent. Bien sûr, je connaissais quelques unes de ses chansons. Celles que tout le monde connaît. Et puis aussi sa fin terrible dans sa maison de la rue d'Orchampt. Mais elle ne me parlait pas plus que ça. Trop de faux-cils, d'adaptations bâclées et d'orientalisme de bazar. Une féminité exacerbée qui me laissait à distance. Il y a deux ans, au cimetière Montmartre, je m'étais arrêté longtemps devant la tombe de Sacha Guitry et celle de Michel Berger mais j'étais vite passé devant la sienne, pourtant difficile à contourner. Et puis, un de mes contacts sur Facebook a posté Comme tu dois avoir froid (1974). Et là, un déclic s'est produit. Beauté des arrangements, justesse de l'interprétation, cruauté du texte, il y avait là tous les ingrédients pour intégrer mon panthéon seventies, pourtant déjà bien fourni. Mais dans un premier temps, je n'allais pas plus loin., effrayé peut-être par la production pléthorique d'une artiste qui avait abordé tous les styles (du twist au reggae en passant par le disco et le tango) sans toujours beaucoup de discernement et en suiveuse bien souvent plus qu'en initiatrice. Mais j'ai été puni de mes raccourcis hâtifs. Dalida avait beaucoup à m'offrir, bien plus que ce à quoi je m'attendais. Pour déceler les joyaux, il fallait de la patience car aucun album n'est parfait de bout en bout au sens où<i> La question</i> est un album parfait. Mais dans cette grande décennie (1967-1981) qui l'a vue passer de l'abattement le plus désespéré à la quarantaine éblouissante, il y a énormément à grappiller.<iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Rt2YCzSdIa4" width="560"></iframe><br /> Honte aux concepteurs de ses disques qui, en mal d'imagination, ont pratiquement appelé tous ses albums, Dalida. Alors, s'il faut effectuer une sélection, j'avouerai un gros faible pour <i>Dalida 1970</i>, le moment où elle sort enfin des années noires qui suivirent le suicide de Luigi Tenco, encore plus pour <i>Dalida 1974</i> (elle se passionne pour Teilhard de Chardin, la psychanalyse et enregistre perles sur perles) gratifié d'au moins 4 superbes chansons : Comme tu dois avoir froid (déjà cité), Ta femme, Nous sommes tous morts à 20 ans (d'un désenchantement rare chez elle) et La consultation et puis je n'aurai garde d'oublier <i>Olympia 1981</i> (qui n'a rien d'un live) où les plus beaux titres sont autant de signes annonciateurs de la catastrophe à venir : Partir ou mourir (avec son irrésistible basse slappée), Et la vie continuera, A ma manière (Et le soir où je m'en irai, finalement je le ferai à ma manière (frissons garantis pour tout le monde)).<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggz93GTb66xNV61KhzXFfHiiIs2h8e8d5BfdCoBp0qQTOLQgL3i4h6yQVuZrMMh27dZVSUIx4e5wXKM7gwCYzW6RYUGeclLHbbqSZEz7j3RaSzyiuXsz972Z8S6Co5Yeb_WLgW/s1600/olympia+1981.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggz93GTb66xNV61KhzXFfHiiIs2h8e8d5BfdCoBp0qQTOLQgL3i4h6yQVuZrMMh27dZVSUIx4e5wXKM7gwCYzW6RYUGeclLHbbqSZEz7j3RaSzyiuXsz972Z8S6Co5Yeb_WLgW/s320/olympia+1981.jpg" width="320" /></a></div>
A 47 ans, la voix est intacte, le grave somptueux et les mots chantés sont ni plus ni moins des mots de tragédienne (oh, cette inflexion incroyable sur le refrain d'une femme à 40 ans). Elle avait une façon bien à elle de mettre du drame (mais curieux paradoxe, sans aucune lourdeur) dans la plupart de ses chansons et c'est sans doute sur ce dernier grand disque que son don pour le tragique apparait de la manière la plus douloureuse.<br />
<iframe class="BLOG_video_class" allowfullscreen="" youtube-src-id="fNUEhY-LXPA" width="320" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/fNUEhY-LXPA"></iframe>
Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-43118972471757954752019-02-22T09:35:00.001+01:002019-02-22T09:35:36.501+01:00CrushingOn n'a pas envie d'engloutir Julia Jacklin sous les références les plus écrasantes , on n'as pas envie non plus de l'affilier à un mouvement, une sororité. Cela serait nier la singularité de cette jeune artiste dont le titre proposé ci-dessous dit toute la force émotionnelle. Et le reste du disque (<i>Crushing</i>) n'est pas avare d'autres moments sensationnels tout en proposant une grande variété de climats. Grand, grand disque.<br />
<iframe allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/N9TT5kO4p7Q" width="560"></iframe><br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-29616834621868167332019-01-27T09:26:00.001+01:002019-01-27T10:12:59.587+01:00Weirdo<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjho4oYiQooqCO0WEMTOfEdINf75qltkGZpDuu-lWU_1JopAQOJCIPmaeONxxJ2jkrCc_XgCH0e25Ajbss7RzTbF2z8s0ciY5ipjEMkq1Y1jMhT0cshSxMNt4_zkQdwu3ZILzdb/s1600/juliana+weird+pochette.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="1024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjho4oYiQooqCO0WEMTOfEdINf75qltkGZpDuu-lWU_1JopAQOJCIPmaeONxxJ2jkrCc_XgCH0e25Ajbss7RzTbF2z8s0ciY5ipjEMkq1Y1jMhT0cshSxMNt4_zkQdwu3ZILzdb/s320/juliana+weird+pochette.jpg" width="320" /></a></div>
Sur la foi d'un seul titre, j'avais excepté Juliana Hatfield de l'indifférence que je vouais à la bande de Seattle en particulier et au grunge en général. Trop de bruit, trop de cheveux, trop d'indifférence mélodique. Le contraste entre sa voix de petite fille anxieuse et le mur de guitares qui l'accompagnait détonnait au milieu d'un mouvement où les garçons se taillaient la part du lion. Le titre s'appelait <i>Here Comes The Pain</i> et le disque <i>This Is Fort Apache</i>, une compilation de label comme il y en eut tant dans les années 90 (mais pourquoi diable avais-je acheté ce disque ?).<br />
Je n'avais pas suivi sa carrière plus que ça par la suite mais ce titre était resté qui m'avait permis de ne jamais oublier Juliana Hatfield. Et puis l'an dernier elle réapparut dans ma vie avec un disque totalement inattendu, un hommage de fan à son idole de préadolescence, Olivia Newton-John. Hommage à la fois totalement sincère (elle évita l'écueil mortel de l'ironie) et totalement personnel , infusant une fièvre adolescente à des chansons plutôt portées à célébrer l'amour sur un mode majeur. On ne le cachera pas, ce fut ici un des disques les plus écoutés et les plus chéris de 2018. Et puis, alors que <i>Juliana Hatfield sings Olivia Newton-John</i> était à peine digéré survient <i>Weird</i>, son déjà dix-septième disque. A presque 52 ans, Juliana s'est à peine assagi et elle a conservé intacte ses frustrations adolescentes. Ni Barbie, ni Kardashian, elle évoque son inéluctable vieillissement avec une honnêteté que beaucoup pourraient lui envier (comme ce sang qu'elle avoue cracher dans son lavabo à chaque fois qu'elle se brosse les dents (<i>Broken Doll</i>)). Dans ce disque plein de cicatrices et de balafres, elle revient sur son inaptitude à trouver sa place dans ce monde (<i>Lost Ship</i>) et ce désir de solitude indispensable à la création. Mais ces écorchures n'ont étrangement pas altéré sa voix, aussi fraîche et girly qu'à l'époque d' <i>Only Everything</i> (sa marque de fabrique). Les arrangements semblent eux aussi préservés des outrages du temps et on se dit parfois que le disque aurait pu aussi bien sortir en 1995. Mais sans les lourdeurs du passé. En vieillissant, Juliana n'a rien perdu de ses frustrations mais elle s'est allégé musicalement en revenant à une immédiateté pop qui fait mouche à plusieurs reprises (<i>Sugar</i>, délicieux; <i>Paid To lie</i>, qui retient beaucoup des leçons d'Olivia). Et, puis, comme pour effacer beaucoup des nuages qui obscurcissent sa vie, Juliana revient à la grande consolatrice, celle qui aura raison de tout, la Musique (<i>Do It To Music</i>), achevant sur une note enthousiaste, un disque qui, par sa diversité et son inspiration, risque bien de nous faire beaucoup d'usage.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK635f6xqDTuAEKKoeR1fu6NH8Rh8q-RJmV3hyphenhyphen65HRzyHPKhPolkgbWvt-GLqd-GP-MPHwW-hUWo7ylWvXvof5HU98elIUXDPsaBgC-_4Vp8b1UwVkWwT1N8smOHuyBYSWW11g/s1600/juliana+hatfield+photo+by+stacee+sledge.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="750" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK635f6xqDTuAEKKoeR1fu6NH8Rh8q-RJmV3hyphenhyphen65HRzyHPKhPolkgbWvt-GLqd-GP-MPHwW-hUWo7ylWvXvof5HU98elIUXDPsaBgC-_4Vp8b1UwVkWwT1N8smOHuyBYSWW11g/s320/juliana+hatfield+photo+by+stacee+sledge.jpg" width="320" /></a></div>
Photo : Stacee Sledge<br />
<iframe allow="encrypted-media" allowtransparency="true" frameborder="0" height="380" src="https://open.spotify.com/embed/user/soniceric/playlist/6QFDKSrvnLeB70ZooUDSUY" width="300"></iframe><br />
<br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-72956072512911722272019-01-03T12:05:00.002+01:002019-01-03T12:05:15.580+01:00141-150141. Stardust (Nat King Cole) - 1957 (Face B : When I Fall In Love)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKUQaj9PqR0m8B1q3oBFDQXfGDnNSVNXHi7QrTqbRKwXvH2qCEe_eEfhyN5dR3Lu8f4800yQxdLClh2cbGDN1ms6yqpoTWG8A8QVjvZxNfU11rtGl6tzZjMvBfvQCwWHi5Uc4t/s1600/141.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="583" data-original-width="600" height="310" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKUQaj9PqR0m8B1q3oBFDQXfGDnNSVNXHi7QrTqbRKwXvH2qCEe_eEfhyN5dR3Lu8f4800yQxdLClh2cbGDN1ms6yqpoTWG8A8QVjvZxNfU11rtGl6tzZjMvBfvQCwWHi5Uc4t/s320/141.jpg" width="320" /></a></div>
Nat émerge d'une forêt de violons (Thanks Gordon Jenkins) pour apposer son sceau sur ce standard immarcescible.<br />
<br />
142. Stay On These Roads (A-ha) - 1988 (Face B : Soft Rains Of April)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxlePb6JE-RbfFtHjnxXa13bPJp9u7M5AwIBCqDAfiX0kxAkWUICgptmN-oCu8MFcQRH6e28aCen3IgJXDmIFpDqT-PuWQfHDzKmUqi5C3_Ptsk55SSkfwH83QMcYMP9ftt3xT/s1600/142.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="606" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxlePb6JE-RbfFtHjnxXa13bPJp9u7M5AwIBCqDAfiX0kxAkWUICgptmN-oCu8MFcQRH6e28aCen3IgJXDmIFpDqT-PuWQfHDzKmUqi5C3_Ptsk55SSkfwH83QMcYMP9ftt3xT/s320/142.jpg" width="316" /></a></div>
Peut-être le single le plus éhontément lyrique de toute la saga norvégienne (et quelle face B!)<br />
<br />
143. Steal Away Tonight (Barbara McNair) - 1967 (Face B: For Once In My Life)<br />
Pas d'illustration car se single n'a jamais hélas dépassé le stade de projet. Dommage car tout laisse à penser que ce titre racé aurait pu constituer le bon de sortie idéal pour Barbara.<br />
<br />
144. Strangers In The Night (Frank Sinatra) - 1966 (Face B : Oh You Crazy Moon)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjOHUU7Bn-0axxxgzXAUZgN844nvS3Q0FRzz9UJaWTbzHG79AWfFqryKlgn9NQPGtjwQ7JWr_lHjs9JxoDgvGHriHWivrCO_jp3HYWDxgcrlnIMYzKah325bq6YTCF3ewr6YkM/s1600/143.jpeg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="606" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjOHUU7Bn-0axxxgzXAUZgN844nvS3Q0FRzz9UJaWTbzHG79AWfFqryKlgn9NQPGtjwQ7JWr_lHjs9JxoDgvGHriHWivrCO_jp3HYWDxgcrlnIMYzKah325bq6YTCF3ewr6YkM/s320/143.jpeg.jpg" width="316" /></a></div>
Ce fut mon entrée dans le temple Sinatra et, à la différence du Chairman, je ne l'ai jamais reniée.<br />
<br />
145. Superstar (Jamelia) - 2003<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP1GN7Ym2D22uweLTHNa_7ROBJDmu6BLcUCngqy1z_jj2dKWkHrDVaxllsBPc517bhCCFijnldnL2XejqKfGEQoXAeIphGmPJXd3jcuYUoUUN-7H-46WGwqDZEvN1SR_IWw9G5/s1600/145.jpeg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="587" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgP1GN7Ym2D22uweLTHNa_7ROBJDmu6BLcUCngqy1z_jj2dKWkHrDVaxllsBPc517bhCCFijnldnL2XejqKfGEQoXAeIphGmPJXd3jcuYUoUUN-7H-46WGwqDZEvN1SR_IWw9G5/s320/145.jpeg.jpg" width="313" /></a></div>
La preuve qu'en matière de R'n'B, les Anglaises pouvaient égaler les Américaines.<br />
<br />
146. Surf's Up (The Beach Boys) - 1971 (Face B : Don't Go Near The Water)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjW7nPd5iBg3gcJnWR6QdpluAVmC6Ef0kfgLm-qPR77oerJMj6JYV9-pMpJ6NCiRBhImToLn4R12pMsXdqKrfj6P2ZqrKaC30rt5vPh9F7gI8E5_BuW63eOkO1GiLsr0MzkHCw4/s1600/146.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="606" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjW7nPd5iBg3gcJnWR6QdpluAVmC6Ef0kfgLm-qPR77oerJMj6JYV9-pMpJ6NCiRBhImToLn4R12pMsXdqKrfj6P2ZqrKaC30rt5vPh9F7gI8E5_BuW63eOkO1GiLsr0MzkHCw4/s320/146.jpg" width="316" /></a></div>
<br />
Titre miraculeux rescapé de Smile, sorti en pleine panade pour Brian, la tête dans le frigo et le cerveau au congélo.<br />
<br />
147. Sweet Talking Guy (The Chiffons) - 1966 (Face B : Did You Ever Go Steady)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNv_s_OwkfMaS6lVR9oJSiajezAivgsJb_s0vJKFgnWnvbou4F3FUm3QZ5XfVLIxDvbyAVB72GSr5q-amgVHhyCpcHOMdx8M1Lnfh5eUQTPKV4uP9uJYwaZhrpM1OHrO_Gped2/s1600/147.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNv_s_OwkfMaS6lVR9oJSiajezAivgsJb_s0vJKFgnWnvbou4F3FUm3QZ5XfVLIxDvbyAVB72GSr5q-amgVHhyCpcHOMdx8M1Lnfh5eUQTPKV4uP9uJYwaZhrpM1OHrO_Gped2/s320/147.jpg" width="320" /></a></div>
Merveille injustement négligée aux harmonies vocales incroyablement baroques (les leçons de Spector ont porté).<br />
<br />
148. Sylvie (Saint-Etienne) - 1998<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNMae0iLJqhyphenhyphenGlTj_dDzTuXxUQHRATthkxXo9BXHubSwP1SVY6Kzbb5ztaccKSG5D7C_c10BdLHoWazvEyNNtxqf_COCPZgO2oPYmE1StPZPBcTiu4yzfnf1Z4Ok3s3chW9Xbo/s1600/148.jpeg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="544" data-original-width="600" height="290" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNMae0iLJqhyphenhyphenGlTj_dDzTuXxUQHRATthkxXo9BXHubSwP1SVY6Kzbb5ztaccKSG5D7C_c10BdLHoWazvEyNNtxqf_COCPZgO2oPYmE1StPZPBcTiu4yzfnf1Z4Ok3s3chW9Xbo/s320/148.jpeg.jpg" width="320" /></a></div>
L'alliance paradoxale entre une thématique puissamment nostalgique et une électronique ludique? Chef d'oeuvre absolu.<br />
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149. Tainted Love (Gloria Jones) - 1979 (Face B : A Touch Of venus (Sandy Wynns)<br />
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Face B de 1965 ressortie en face A en 1979 sur un obscur label et parfait floor-filler avant que de trouver son alchimiste surdoué.<br />
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150. Take On Me (A-ha) - 1985 (Face B : Love Is Reason)<br />
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La combinaison troublante et inédite d'une voix opératique et d'une imagerie techno-pop pour un hold-up planétaire.<br />
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<iframe allow="encrypted-media" allowtransparency="true" frameborder="0" height="380" src="https://open.spotify.com/embed/user/soniceric/playlist/52TgZ1in999LSpNMcqlqRH" width="300"></iframe>
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<br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-52412917098066008652018-12-14T17:25:00.000+01:002018-12-14T17:25:05.100+01:00Playlist 2018Grande et riche année, rendue plus riche encore par le groupe Facebook de Stéphane Lemarchand, <i>J'écoute une K7 de la vedette</i>, prescripteur numéro 1 en matière de nouveautés cette année (ce fut sans doute la raison qui m'a fait retarder mon départ de Facebook aussi longtemps).<br />
L'éventail est large, des arabesques juvéniles de Chloe X Halle aux chevauchées <i>loneristes</i> d'Israel Nash en passant par la soul retrofuturiste de Shannon Shaw ou le happening <i>New Age</i> de Diplo. La profusion mélodique et la voix de Juanita Stein taillée idéalement pour mes goûts demeure un absolu sujet d'émerveillement même en cette fin d'année et, même s'il est loin d'être parfait, j'ai une énorme tendresse pour le tribute-album improbable de Juliana Hatfield consacré à Olivia Newton-John. Quoi de commun en effet entre l'ex égérie grunge et la diva easy-listening ? Pas grand -chose mais ce disque finalement très respectueux (en gros du bubblegum avec un peu d'acide à l'intérieur) fut l'un de ceux que j'ai le plus écouté cette année. Terriblement addictif. Il faudrait dire aussi un mot de l<i>'Indig</i>o de Kandace Springs à la sophistication rare qui restera comme une des plus belles choses qui soit arrivée à 2018. Et demain ? Selena Gomez bien sûr dont l'album est autant attendu ici que la pluie sur le Nord-Mali. Pour le reste, croisons les doigts pour que 2019 soit aussi enthousiasmante que 2018.<br />
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<iframe allow="encrypted-media" allowtransparency="true" frameborder="0" height="380" src="https://open.spotify.com/embed/user/soniceric/playlist/3GjzthupqhSZW8OYfq7iOU" width="300"></iframe>Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-14725318323699772102018-12-04T12:25:00.003+01:002018-12-04T12:25:32.363+01:00131-140Je reprends le fil d'une liste que j'avais entamée il y a 5 ans et qui devait initialement s'achever en 2015. Mes goûts se sont légèrement modifié depuis mais je reste fidèle à la liste établie en 2013 (à quelques modifications près). Donc,<br />
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131. Sex Beat (Gun Club) - 1981 (Face B : Preachin' The Blues)<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGEdhiNrN-WK1o2vKXwj33QG9xBVqjnup6L4Fiv5Y1k9ps4745xA7c_RVh_6FgD1r3zQsZyrTjBshbKKIFOL7RqG9wAFE2fMu-N5D26dKJEjZsqqpnHqGHrYyQC6ChUqDpbbe3/s1600/1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="227" data-original-width="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGEdhiNrN-WK1o2vKXwj33QG9xBVqjnup6L4Fiv5Y1k9ps4745xA7c_RVh_6FgD1r3zQsZyrTjBshbKKIFOL7RqG9wAFE2fMu-N5D26dKJEjZsqqpnHqGHrYyQC6ChUqDpbbe3/s1600/1.jpg" /></a></div>
Un coyote hurle à la mort, plein d'un désir inassouvi. Jeffrey Lee Pierce retrouve l'esprit du blues originel en le mâtinant d'une urgence furieusement punk.<br />
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132. She Will (Savages) - 2013<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5YuFUFoXSdDE1ZyjroNL2raIbXgQVdHGvb1yskLg4zwScrbdmROlVEMdnWGTjOe-YaUrpz8QYrxPEXBFngL9H5fK847hF-Yc0CRWymiAQvHLpb3tW_9QRvJsw84tFO1VeucqA/s1600/2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="289" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5YuFUFoXSdDE1ZyjroNL2raIbXgQVdHGvb1yskLg4zwScrbdmROlVEMdnWGTjOe-YaUrpz8QYrxPEXBFngL9H5fK847hF-Yc0CRWymiAQvHLpb3tW_9QRvJsw84tFO1VeucqA/s1600/2.jpg" /></a></div>
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Avec City's Full et Waiting For A Sign, une trilogie incantatoire qui fit des Savages un des groupes les plus attendus des années 2010<br />
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133. Slow (Kylie Minogue) - 2003 (Face B: Soul On Fire)<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipoEGDauxi8i3RgGzMBjBN6IV2yc8GhZ4PzNOCwus2OG34eAJoqBLAPbe_sT2r8hyrkp5eK_mkdx__P_K1Ic7NdWTzau0szeX4UUE9XU3IEk31a-o6D73xkZ_OuCN8vTcti0qa/s1600/3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1086" data-original-width="1086" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipoEGDauxi8i3RgGzMBjBN6IV2yc8GhZ4PzNOCwus2OG34eAJoqBLAPbe_sT2r8hyrkp5eK_mkdx__P_K1Ic7NdWTzau0szeX4UUE9XU3IEk31a-o6D73xkZ_OuCN8vTcti0qa/s320/3.jpg" width="320" /></a></div>
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Le single électro-chic qui ramena Kylie "back on the right track".<br />
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134. Slow Down Baby (Cristina Aguilera) - 2007<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3WlkxkCb7_jp6SqkJEkB4ssuXsS-25m8T7_RjuK3OW0uqMw_7wUgbNod5ISvnIrIyfETjc8Mm4uBl5TvoRtU1vS_GBFT3B9AWP4m8Vwa7qyK_uNjl1UW4WY9AKT7y_tyX7r1n/s1600/4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="521" data-original-width="600" height="277" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3WlkxkCb7_jp6SqkJEkB4ssuXsS-25m8T7_RjuK3OW0uqMw_7wUgbNod5ISvnIrIyfETjc8Mm4uBl5TvoRtU1vS_GBFT3B9AWP4m8Vwa7qyK_uNjl1UW4WY9AKT7y_tyX7r1n/s320/4.jpg" width="320" /></a></div>
En 2007, Cristina était l'une des rares à pouvoir jouer dans la cour de Britney alors au sommet de ses moyens et ce single en est la preuve insolente.<br />
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135. Slow Train (Bob Dylan) -1980 (Face B : Do Right To Me Baby (Do Unto Others))<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2weQYseddWGJbv852qdnv422KiY1hQjPjF9jeF8_7ui6MluCwD1q3l03k0eixKh451QRqwHQzh267vZuNoBz5Q0rEdGrDhJW6uhwTAsnUbQ18_49yNAupZY-GjzfK-cOJuHaq/s1600/5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="592" data-original-width="600" height="315" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2weQYseddWGJbv852qdnv422KiY1hQjPjF9jeF8_7ui6MluCwD1q3l03k0eixKh451QRqwHQzh267vZuNoBz5Q0rEdGrDhJW6uhwTAsnUbQ18_49yNAupZY-GjzfK-cOJuHaq/s320/5.jpg" width="320" /></a></div>
Zimmy vire imprécateur mais la voix est à son meilleur et l'enrobage gospel fait mouche.<br />
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136. Smalltown Boy (Bronski Beat) - 1984 (Face B : Memories)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Jamais un single hi-energy n'aura sonné aussi désespéré, l'acmé des Bronski Beat.<br />
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137. So You want To Be A Rock'N'Roll Star (The Byrds) - 1966 (Face B : Everybody's Been Burned)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Single désenchanté qui vaut peut-être encore plus pour sa fabuleuse face B, requiem d'une génération.<br />
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138. Solitaire (The Carpenters) - 1975 (Face B : Love me For What I Am)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU_1L07YBHvxZyIa-4biICuvXI3aqREL4hfUV-OYj6v_Xvig1GTO8ab6C1bF4mlNA1hFEnCDxnkbUuGKOw-6dDhZVH7jtpf6e0PmQ1HXplkmX3WJ9leDkfeUz38zq2gi7iHcE4/s1600/8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="590" data-original-width="588" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU_1L07YBHvxZyIa-4biICuvXI3aqREL4hfUV-OYj6v_Xvig1GTO8ab6C1bF4mlNA1hFEnCDxnkbUuGKOw-6dDhZVH7jtpf6e0PmQ1HXplkmX3WJ9leDkfeUz38zq2gi7iHcE4/s320/8.jpg" width="318" /></a></div>
Version définitive du standard de Neil Sedaka comme un écho à la solitude abyssale de la petite fiancée de l'Amérique.<br />
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139. Something Else (Eddie Cochran) - 1959 (Face B : Boll Weevil Song)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Il est terrible ce morceau-là, tellement punk avant la lettre qu'il fut repris par les Sex Pistols.<br />
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140. Standing In The Shadows Of Love - 1966 (Face B : Since You've Been Gone)<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivHp77OTZZTd4BxLaCx68UP1dx86ExewqZ-wg2EXV78jKInY9KDMbLPioy23LBvFBy_-1AHQuwV2nRG6VpJiYJVPvaX0W-7T5oFGh598Abd_OBm0kLHGJsFzkkMujxy3pUKGW8/s1600/10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="604" data-original-width="599" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivHp77OTZZTd4BxLaCx68UP1dx86ExewqZ-wg2EXV78jKInY9KDMbLPioy23LBvFBy_-1AHQuwV2nRG6VpJiYJVPvaX0W-7T5oFGh598Abd_OBm0kLHGJsFzkkMujxy3pUKGW8/s320/10.jpg" width="317" /></a></div>
Le trio Holland/Dozier/Holland à leur sommet, le quatuor Four Tops à leur meilleur.<br />
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<br /><iframe src="https://open.spotify.com/embed/user/soniceric/playlist/5G8aKf24ebhd2HBaq9mpTZ" width="300" height="380" frameborder="0" allowtransparency="true" allow="encrypted-media"></iframe>
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<br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-32611086797488930742018-11-28T16:43:00.002+01:002018-11-28T16:43:17.294+01:00Amerie à tout prix<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRjLDPt_QYyBrsSTengGuRxstUqOUzTBqjJyjg5G1OFaoNxMSXsyLN4K40xHfJy7czjCLKteNm-xeOowh2FYCLdNZ0h0lt9YxHlLfvWL6rK0IepFNaSImLf6IRTEpRiE9bnhZN/s1600/Amerie1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="640" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRjLDPt_QYyBrsSTengGuRxstUqOUzTBqjJyjg5G1OFaoNxMSXsyLN4K40xHfJy7czjCLKteNm-xeOowh2FYCLdNZ0h0lt9YxHlLfvWL6rK0IepFNaSImLf6IRTEpRiE9bnhZN/s320/Amerie1.jpg" width="320" /></a></div>
On ne pensait pas l'écrire un jour mais le cd va finir par nous manquer. La disparition de tout support physique pour la musique semble programmée et les fétichistes en seront pour leurs frais (au prix du vinyle, on doute hélas que sa récente résurgence dure bien longtemps). Le R'n'B contemporain est sans doute à l'avant-garde de ce mouvement puisque ni <b><i>Nightride</i></b> (Tinashe), ni le très surprenant <i><b>The Kids Are Alright</b></i> (Chloe x Halle) n'ont bénéficié de sorties physiques. Le même sort attend aussi malheureusement les deux ep's d' Amerie,<b> <i>4am Mulholland</i></b> et <i><b>After 4am</b></i> qu'on se réjouissait à l'avance de posséder (le visuel est superbe).<br />
La diminution drastique des ventes de cds avait fait perdre à cette artiste chérie son contrat avec Columbia et après<b><i> In Love & War</i></b> (2009), on la croyait perdue pour la musique. Bien à tort puisque elle signe son grand retour avec 12 nouveaux morceaux, séparés en deux parties, épousant presque les contours d 'une séparation entre face A et face B, séparation étrange puisqu'il n'y aura pas de support vinyle non plus.<br />
Constatons tristement que la lèpre de l'auto-tune a frappé ici comme ailleurs et c'est le disque qui en est le moins entaché qui séduit le plus (<i><b>After 4 Am</b></i>). C'est d'autant plus dommage que la qualité des compositions égale presque celles qui nous avaient tant plu sur <i><b>Because I Love It </b></i>(2005). Et quand elle se met à nu comme sur la pochette, on tient quelques uns des plus beaux morceaux de l'année comme ce superbe Give It All Up.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2Qfaer491ikQWM2o42sV8PUHZtXFVTzuMy1Y6cwDIPYz0qyrOn7j0dbJRkne5TFoCNDSLN33CzvdbI7aiSsy01_jqob1VlmuhWmNzznCseVdObv53OkSQ-XM9IOC4fiID1swq/s1600/amerie2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2Qfaer491ikQWM2o42sV8PUHZtXFVTzuMy1Y6cwDIPYz0qyrOn7j0dbJRkne5TFoCNDSLN33CzvdbI7aiSsy01_jqob1VlmuhWmNzznCseVdObv53OkSQ-XM9IOC4fiID1swq/s320/amerie2.jpg" width="320" /></a></div>
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<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/3LNn58ZBKwE/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/3LNn58ZBKwE?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-81372846154054971062018-11-24T16:26:00.001+01:002018-11-24T21:30:15.974+01:00Riding With The King<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivq9QQ3rRCbyFfygxubD9kb3LuM8iY6gDdzL-1WVPUUTmdAQs5hx0XVpjRobT_p3mhp2xEicHCmuKz_ibBc4a-TR02ZGYEbmMDqwuujl1ftqdS2udcqjgX1FqKRG1wuVp58fv9/s1600/SharedImage-85060.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1100" data-original-width="1100" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivq9QQ3rRCbyFfygxubD9kb3LuM8iY6gDdzL-1WVPUUTmdAQs5hx0XVpjRobT_p3mhp2xEicHCmuKz_ibBc4a-TR02ZGYEbmMDqwuujl1ftqdS2udcqjgX1FqKRG1wuVp58fv9/s320/SharedImage-85060.jpg" width="320" /></a></div>
Mon disque préféré de 2018 n'a pas été enregistré cette année mais entre 1965 et 1968. Il est signé d'un guitariste et d'un chanteur dont bien peu en France ne soupçonnent l'importance: Glen Campbell. Avec The Wrecking Crew, il a participé à des dizaines et des dizaines de disques dont la simple énumération suffirait à encombrer les couloirs du Rock'n'Roll Hall Of Fame pour des décennies. Beach Boys (il remplaça en coup de vent Brian Wilson en pleine dépression nerveuse et joua sur Pet Sounds), Sinatra, Monkees, Sagittarius, Byrds, Monkees, pour ne citer que la série A, portent sa marque. Un tel pedigree lui ouvrira la porte d'une carrière dont le zénith commercial se trouve à la fin des années 60 et au début des années 70, Glen cartonnant dans le style <i>countrypolitan</i> cher à Charlie Rich (<i>Universal Soldier</i>,<i> By The Time I Get To Phoenix</i>, <i>Gentle On my Mind</i> lui permirent de voir venir l'avenir sans trop de souci pécunier). Mais les enregistrements dont il est question sur <b><i>Glen Campbell Sings For The King</i></b> sont antérieurs aux années dorées du "<i>Rhinestone Cowboy</i>" et datent d'une période où Glen Campbell était encore largement inconnu du grand public américain. Enregistrements qui d'ailleurs n'avaient jamais été envisagé pour fournir matière à un disque mais plutôt à servir de demo pour Ben Weisman, fournisseur numéro 1 de matériel pour le King (57 titres davantage encore que Pomus/Schumann ou Leiber/Stoller.) Ce qui étonne d'abord, c'est la qualité du son. Rien de minimaliste dans ces démos (qui portent si mal leur nom) mais un vrai groupe au son riche avec une voix idéalement mixée. Ce qui frappe ensuite, c'est la variété et la qualité des compositions alors qu'elles sont loin de faire l'unanimité parmi les fans du kid de Tupelo. C'est en effet un cliché martelé pendant des années qu'entre <b><i>Elvis Is Back</i></b> (pour le coup, vrai chef d'oeuvre) et <i><b>From Elvis In Memphis</b></i> (1969), Elvis a "laissé tomber l'affaire". Il n'y a évidemment rien de moins juste (ne serait-ce que <b><i>Something For Everybody</i></b> ou <b><i>How Great Thou Art</i></b>) mais il faut, c'est vrai, souvent faire un tri sévère sur des bandes originales où l'insignifiant côtoie le fulgurant et où les arrangements ne font guère dans la sobriété. Nettoyé des outrances orchestrales (les cordes sont absentes de ce disque à de rares exception), les compositions de Weisman retrouvent une seconde jeunesse rappelant (et ce n'est pas un mince compliment) la qualité du matériel sur lequel travaillait un Charlie Rich au même moment (on pense souvent au merveilleux <b><i>The Many New Sides Of Charlie Rich</i></b>). Quant à la comparaison avec Elvis, elle est faussée par l'aspect souvent daté des enregistrements du King du milieu des années 60. Mais si, on laisse de côté l'affect (mission impossible ici), on constate que la voix superbe et naturelle de Glen Campbell fait mieux que rivaliser avec le vibrato quasi "opératique"de l'hôte de Graceland. Sur le duo virtuel qui ouvre le disque,<i> We Call On Him</i> (opération purement mercantile qui obère quelque peu l'intégrité de l'ensemble), la confrontation tourne malgré tout légèrement à l'avantage d'Elvis (car lorsqu'on s'éloigne du profane, le timbre d'une richesse inouïe du King est intouchable). Mais, sur le reste du disque, Campbell qui a juste 30 ans, chante avec une aisance, une souplesse, une compréhension tellement intime de ce qu'on lui donne à jouer qui fait qu'on a vraiment l'impression que ces titres ont été écrits avec lui en tête. Fantômes réminiscents du Rick Nelson de <i><b>For You</b></i> (<i>I Got Love</i>) ou annonciateurs du Merle Haggard de <b><i>Mama Tried </i></b>(<i>I'll Be Back</i>), on est au coeur de cette Amérique que j'idolâtre, de cette pop qui se cherche, qui hésite entre rock'n'roll, country, gospel et soul, aux antipodes de toute sclérose.<br />
Voilà un disque inespéré, à la fois juvénile et intemporel, dont on est déjà certain qu'il nous fera de l'usage.<br />
<br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-10209680107404163842018-11-18T16:57:00.003+01:002018-11-18T19:26:31.404+01:00Le crépuscule des Lumières<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVQsMJIB-fjlw8Gh5p1SaZ4CxTdkQ3zRUjwGqaCLHhYlvBWO56MZBKfgW92b86oJNXdld1J7KqFvfBPTimxSDJkECs0lKDNbomn352tx9odbIvCy4FyLepc4xwFeIlC0dNcgWy/s1600/71qr%252B3wiazL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1419" data-original-width="898" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVQsMJIB-fjlw8Gh5p1SaZ4CxTdkQ3zRUjwGqaCLHhYlvBWO56MZBKfgW92b86oJNXdld1J7KqFvfBPTimxSDJkECs0lKDNbomn352tx9odbIvCy4FyLepc4xwFeIlC0dNcgWy/s320/71qr%252B3wiazL.jpg" width="202" /></a></div>
" <i>Qui n'a pas vécu dans les années voisines de 1780 n'a pas connu le plaisir de vivre</i> "<br />
Le mot fameux de Talleyrand convient à merveille au livre admirable de Benedetta Craveri, Les derniers libertins.<br />
Elle y retrace le destin de 7 aristocrates (Lauzun, Ségur (comte et vicomte), Brissac, Boufflers, Narbonne et Vaudreuil) juste avant le grand cataclysme. 7 aristocrates qui sont l'émanation parfaite de cette génération dorée qui faisait rimer haute naissance, irréligion et bel esprit. Tous avaient en commun d'être séduisants, de ne pas manquer de panache mais aussi d'être des enfants des Lumières, nourris de Voltaire et de l'Encyclopédie. De douces fées s’étaient penchées sur leur berceau leur accordant charme, fortune et brio intellectuel. Ce charme, ils en usèrent et abusèrent auprès de femmes libres, spirituelles et pas toujours farouches. Et si tous aussi ou presque se marièrent par intérêt (le comte de Ségur faisant notoirement exception), c'est qu'ils se refusaient à confondre à la différence des gentilshommes anglais contemporains conjugalité et passion amoureuse. Mais c'était un accord tacite dans toute l'aristocratie française que l'on pouvait entretenir une (voir plusieurs) maîtresses, lui faire un enfant (et souvent le légitimer) du moment que l'on demeurât dans le "bon ton". 50 ans plus tard, le conformisme bourgeois se chargerait de faire rendre gorge à ces petites arrangements avec la morale. Mais le libertinage ne se limitait pas à un butinage sexuel effréné. Il s'accompagnait d'un agnosticisme revendiqué et d'une subtile contestation de l'absolutisme.<br />
Ne doutant pas de leurs talents, tous rêvaient d'occuper des postes de responsabilité (général, ambassadeur, ministre) mais tous se heurtèrent à une monarchie à bout de souffle qui donnait plus de crédit à la faveur qu'au mérite. Frustrés dans leurs ambitions (Lauzun n'obtint jamais un commandement à la hauteurs de ses capacités, Narbonne dut attendre la Révolution pour être ministre) et lucides sur l'influence délétère qu'exerçait la Cour et les favoris (faveurs dont ils bénéficièrent parfois) sur la pratique du pouvoir, ils rentrèrent dans une opposition résolue au Roi (en s'agrégeant souvent autour du Duc d'Orléans et du Palais-Royal), préparant 1789 en coulisses (même s'il n'en virent pas immédiatement l'aspect dévastateur pour leur caste).<br />
Louis XVI, pour son malheur, ne sut pas tirer parti des qualités de ces jeunes gens et quand enfin il donnera à certains d'entre eux un poste à la hauteur de leurs capacités (Narbonne notamment), son crédit sera trop entamé pour pouvoir leur offrir autre chose qu'un soutien poli.<br />
Ne pouvant donner toute la mesure de leurs qualités sur l'échiquier politique, ils trouveront tous une consolation dans la sociabilité d'Ancien Régime. Salons, cercles littéraires, gazettes, théâtres, alcôves, tout leur était bon pour donner libre cours à cette éloquence, à cet art si subtil de la conversation (magnifiquement évoqué ici) qui ne résistera pas à l'exil et à la Terreur.<br />
C'est en effet l'aspect le plus poignant du livre, sa dernière partie, qui raconte avec une indéniable empathie, la disparition prématurée de cette génération, emportée par le vent de l'Histoire.<br />
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Emprisonnés (Besenval dont Hubert Robert a peint la cellule (voir ci-dessus)), défenestrés (le Comte de Clermont-Tonnerre le 10 août 1792), massacrés (le comte de Brissac qui vendit pourtant cher sa peau face à des sans-culotte enragés), guillotinés (par dizaines), ils viendront se fracasser aux récifs de 1793 et du Tribunal Révolutionnaire qui leur fera payer au prix fort les privilèges de leurs naissances. Ceux qui ne furent pas assez prudents pour partir tant qu'il en était encore temps eurent du mal à passer entre les mailles du filet très serré tendu par les délateurs obsessionnels et les accusateurs professionnels. Cependant, et c'est encore un trait commun, tous adoptèrent face à la mort une attitude "grand seigneur" (prenant exemple sur le Roi), refusant de transiger avec le code de l'honneur leur dernière heure étant venue. C'est Biron (ex-Duc de Lauzun) qui fait l'impression la plus forte, désarçonnant ses geôliers et pas seulement : "<i>Après avoir dîné de bon appétit, il passa la soirée en lisant et s'endormit sereinement. le lendemain matin, après s'être habillé avec soin, il se fit apporter des huîtres et du vin d'Alsace et invita le geôlier à trinquer avec lui. A l'arrivée du bourreau, il le pria de le laisser finir ses huîtres et lui offrit à boire en lui disant aimablement: " Vous devez avoir besoin de forces au métier que vous faites." Puis, calme et hautain comme le Don Juan de Baudelaire, il monta sur la charrette pour son dernier voyage</i>." Comme l'écrit Elizabeth Vigée-Lebrun dans ses Mémoires (souvent cités par Benedetta Craveri) : "<i>Si Les victimes de ce temps d’exécrable mémoire n'avaient pas eu le noble orgueil de mourir avec courage, la terreur aurait cessé beaucoup plus tôt</i>". Ils moururent d'être restés des "libéraux" dans un temps où la modération était devenue impossible. Aussi éloignés de la dictature jacobine que de la restauration de la monarchie absolue, ils rêvaient d'un système bicamériste à l'anglaise. Mais après l'épisode malheureux de la Fuite à Varennes, ce rêve s'éloignerait pour toujours.<br />
Demeurent des lettres (par milliers), des vers, des Mémoires, évoqués avec empathie dans <i>Les derniers Libertins</i>, témoignages précieux d'une époque où le "bien écrire" était aussi consubstantiel aux grands seigneurs que l'absence d'esprit de sérieux.<br />
Mais le plaisir immense qu'on prend à la lecture de ce livre vient aussi des portraits de ceux qui gravitèrent autour de ces Libertins, libertins eux-mêmes ou à tout le moins beaux esprits qui rivalisent d'intelligence et d'impertinence parfois avec nos 7 chevaliers. C'est Chamfort, l'ami paradoxal du Comte de Vaudreuil lui disant son fait sans jamais se départir d'une inaltérable affection, c'est la Comtesse du Barry, fille du peuple mais vraie grande dame couvrant le Chevalier de Boufflers de folles prodigalités, c'est Madame de Staël, cachant Narbonne, son amant des mains des commissaires du peuple au mépris de sa vie et c'est enfin Talleyrand l'insaisissable, mi-observateur implacable, mi-commensal indispensable dont la mort en 1838 signerait pour toujours la fin d'une civilisation.<br />
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Le Comte de Vaudreuil par Elizabeth Vigée-Le Brun (1784)</div>
<br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-46018336122821521902018-11-14T14:48:00.003+01:002018-11-14T14:54:29.402+01:00Adieu FacebookAdieu fantasmes narcissiques, adieu commentaires vaniteux, adieu liens YT avec "voilà" comme unique réaction afin de clore le bec définitivement à un adversaire putatif, adieu espérances (souvent déçues) de "likage" massif, adieu polémiques stériles, adieu "forwardages" viraux de vidéos de clashs de starlette, adieu confessions impudiques de contacts dépressifs, adieu chaînes de listes si rarement passionnantes (les exceptions se reconnaîtront)<br />
mais hélas adieu aussi combats homériques pour défendre Frank Sinatra , Marvin Gaye ou Alyzée face à une foule de barbus neurasthéniques, adieu découvertes impromptues, adieu querelles d’exégètes sur Les Dieux ont soif, les Bee Gees oubliés ou les mérites de William Wyler.<br />
Adieu donc Pascal Z, Daniel Y, Jean-Pop Deux à qui rien ne me rattachait en dehors de FB.<br />
Adieu Facebook, je te regretterai (un peu) mais moins que le temps perdu et qui ne se retrouvera plus. <br />
<br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-39144750318727146232018-04-22T09:21:00.002+02:002018-04-22T09:27:49.950+02:00Fais-moi plaisir...crève !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK_POqCpd0UIAKm9V5TCvYoOue-j9xQJR_Njz3wEy6EP3g8V8VCQ2BCnnj714O5nN2zvUsx9oo0pjgp2EQ2YP9WbxnzMDA9WTvsb05bJvghhI80sfSa5RHoWz-lbvhAweHXYh3/s1600/Resized_20180422_090441_1934.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1440" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK_POqCpd0UIAKm9V5TCvYoOue-j9xQJR_Njz3wEy6EP3g8V8VCQ2BCnnj714O5nN2zvUsx9oo0pjgp2EQ2YP9WbxnzMDA9WTvsb05bJvghhI80sfSa5RHoWz-lbvhAweHXYh3/s320/Resized_20180422_090441_1934.jpg" width="320" /></a></div>
" On a fait une longueur de tapis en baisant. Tu t'es mise à être mal. Un truc qui n'allait pas. C'est là que j'ai dit Ma grande et ça t'a fait grimper. Après j'ai arrêté parce que tu m'as parlé de la mort de C. Jérôme."<br />
" Je t'ai demandé de m'épouser un vendredi soir. Pour passer un bon week-end."<br />
<br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-75230717481031347712018-04-15T11:54:00.001+02:002018-04-15T11:54:25.944+02:00On peut quelquefois retrouver un être<span id="word_id_112">Dans</span> <span id="word_id_113">le</span> <span id="word_id_114">cas</span> <span id="word_id_115">particulier</span> <span id="word_id_116">elle</span> <span id="word_id_117">se</span> <span id="word_id_118">trompait</span> ; <span id="word_id_119">je</span> <span id="word_id_120">n’ai</span> <span id="word_id_121">jamais</span> <span id="word_id_122">retrouvé</span> <span id="word_id_123">ni</span> <span id="word_id_124">identifié</span> <span id="word_id_125">la</span> <span id="word_id_126">belle</span> <span id="word_id_127">fille</span> <span id="word_id_128">à</span> <span id="word_id_129">la</span> <span id="word_id_130">cigarette</span>. <span id="word_id_131">[...]</span><span id="word_id_143"></span>. <span id="word_id_144">Mais</span> <span id="word_id_145">je</span> <span id="word_id_146">ne</span> <span id="word_id_147">l’ai</span> <span id="word_id_148">pas</span> <span id="word_id_149">oubliée</span>. <span id="word_id_150">Il</span> <span id="word_id_151">m’arrive</span> <span id="word_id_152">souvent</span> <span id="word_id_153">en</span> <span id="word_id_154">pensant</span> <span id="word_id_155">à</span> <span id="word_id_156">elle</span> <span id="word_id_157">d’être</span> <span id="word_id_158">pris</span> <span id="word_id_159">d’une</span> <span id="word_id_160">folle</span> <span id="word_id_161">envie</span>. <span id="word_id_162">Mais</span> <span id="word_id_163">ces</span> <span id="word_id_164">retours</span> <span id="word_id_165">du</span> <span id="word_id_166">désir</span> <span id="word_id_167">nous</span> <span id="word_id_168">forcent</span> <span id="word_id_169">à</span> <span id="word_id_170">réfléchir</span> <span id="word_id_171">que</span>, <span id="word_id_172">si</span> <span id="word_id_173">on</span> <span id="word_id_174">voulait</span> <span id="word_id_175">retrouver</span> <span id="word_id_176">ces</span> <span id="word_id_177">jeunes</span> <span id="word_id_178">filles</span>-<span id="word_id_179">là</span> <span id="word_id_180">avec</span> <span id="word_id_181">le</span> <span id="word_id_182">même</span> <span id="word_id_183">plaisir</span>, <span id="word_id_184">il</span> <span id="word_id_185">faudrait</span> <span id="word_id_186">revenir</span> <span id="word_id_187">aussi</span> <span id="word_id_188">à</span> <span id="word_id_189">l’année</span>, <span id="word_id_190">qui</span> <span id="word_id_191">a</span> <span id="word_id_192">été</span> <span id="word_id_193">suivie</span> <span id="word_id_194">depuis</span> <span id="word_id_195">de</span> <span id="word_id_196">dix</span> <span id="word_id_197">autres</span> <span id="word_id_198">pendant</span> <span id="word_id_199">lesquelles</span> <span id="word_id_200">la</span> <span id="word_id_201">jeune</span> <span id="word_id_202">fille</span> <span id="word_id_203">s’est</span> <span id="word_id_204">fanée</span>. <span id="word_id_205">On</span> <span id="word_id_206">peut</span> <span id="word_id_207">quelquefois</span> <span id="word_id_208">retrouver</span> <span id="word_id_209">un</span> <span id="word_id_210">être</span>, <span id="word_id_211">mais</span> <span id="word_id_212">non</span> <span id="word_id_213">abolir</span> <span id="word_id_214">le</span> <span id="word_id_215">temps</span>. <span id="word_id_216">Tout</span> <span id="word_id_217">cela</span> <span id="word_id_218">jusqu’au</span> <span id="word_id_219">jour</span> <span id="word_id_220">imprévu</span> <span id="word_id_221">et</span> <span id="word_id_222">triste</span> <span id="word_id_223">comme</span> <span id="word_id_224">une</span> <span id="word_id_225">nuit</span> <span id="word_id_226">d’hiver</span>, <span id="word_id_227">où</span> <span id="word_id_228">on</span> <span id="word_id_229">ne</span> <span id="word_id_230">cherche</span> <span id="word_id_231">plus</span> <span id="word_id_232">cette</span> <span id="word_id_233">jeune</span> <span id="word_id_234">fille</span>-<span id="word_id_235">là</span>, <span id="word_id_236">ni</span> <span id="word_id_237">aucune</span> <span id="word_id_238">autre</span>, <span id="word_id_239">où</span> <span id="word_id_240">trouver</span> <span id="word_id_241">vous</span> <span id="word_id_242">effraierait</span> <span id="word_id_243">même</span>. <span id="word_id_244">Car</span> <span id="word_id_245">on</span> <span id="word_id_246">ne</span> <span id="word_id_247">se</span> <span id="word_id_248">sent</span> <span id="word_id_249">plus</span> <span id="word_id_250">assez</span> <span id="word_id_251">d’attraits</span> <span id="word_id_252">pour</span> <span id="word_id_253">plaire</span>, <span id="word_id_254">ni</span> <span id="word_id_255">de</span> <span id="word_id_256">force</span> <span id="word_id_257">pour</span> <span id="word_id_258">aimer</span>.Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-76420392771960649792017-10-31T10:20:00.001+01:002017-10-31T12:29:00.269+01:00121-130121. Rectangle (Jacno) - 1979 (Face B: Anne cherchait l'amour)<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_Ozwsy1PSkpd6XrkJG_rdY7ecEoQFhXXW_yyb4c4ziGsWLr3r62V-ljj-PLjNQRg9eNwwAvlXj7EYtZAsBSMnjAiYTYheh0n8FfgmEeFpUcyV9rZzKepORnf8gQzYk0FFeCs-/s1600/117642375-2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="1024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_Ozwsy1PSkpd6XrkJG_rdY7ecEoQFhXXW_yyb4c4ziGsWLr3r62V-ljj-PLjNQRg9eNwwAvlXj7EYtZAsBSMnjAiYTYheh0n8FfgmEeFpUcyV9rZzKepORnf8gQzYk0FFeCs-/s320/117642375-2.jpg" width="320" /></a></div>
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/wkjEVW1xp3Y/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/wkjEVW1xp3Y?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
Plus précurseur, tu meurs.<br />
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122. Remind Me (someone else's remix) (Röyksopp) - 2002<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/JvOvZgUXm-I/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/JvOvZgUXm-I?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
Le groupe qui, avec les K.O.C, a replacé la Norvège sur la carte de la musique pop<br />
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123. <a href="spotify:track:5NkhnCWJWNXuXM4qogmenC">Run To Me</a> (The Bee Gees) - 1972 (Face B: Road To Alaska)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRGthP3lmwywTuHNgkHjeR-sw1RqGysmuauM3NrMstBshtyciDIB03a9ITANNToLdcr-__wuzewD-46J82i10xa0DvbwK9MzTSbRnWl2djhG9mOSyGpKg89dQq0iUrjFSgYWGO/s1600/bee_gees-run_to_me_s_2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="790" data-original-width="789" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRGthP3lmwywTuHNgkHjeR-sw1RqGysmuauM3NrMstBshtyciDIB03a9ITANNToLdcr-__wuzewD-46J82i10xa0DvbwK9MzTSbRnWl2djhG9mOSyGpKg89dQq0iUrjFSgYWGO/s320/bee_gees-run_to_me_s_2.jpg" width="319" /></a></div>
Redécouvert grâce à la mémorable séquence de talkie-walkie musical dans Virgin Suicides<br />
124. <a href="https://open.spotify.com/track/5FquWxwXJKf3k5ZOfZiCCs">Salut </a>(Joe Dassin) - 1975 (Face B : Et si tu n'existais pas)<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIUfUitcgW8nz3PdUmyilAz8IVyw3Vak3PY7l6Bg8pZ_V_hPy9BIp1XD9QkE_SVE8ReA_-W1_HyuE375yQ7FPGnB1FFjwYQY1MsHtWpi4fHxTzl8UVrLux1a0sRnOj2C2QIJ-v/s1600/R-1777303-1242743513.jpeg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="593" data-original-width="600" height="316" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIUfUitcgW8nz3PdUmyilAz8IVyw3Vak3PY7l6Bg8pZ_V_hPy9BIp1XD9QkE_SVE8ReA_-W1_HyuE375yQ7FPGnB1FFjwYQY1MsHtWpi4fHxTzl8UVrLux1a0sRnOj2C2QIJ-v/s320/R-1777303-1242743513.jpeg.jpg" width="320" /></a></div>
Joe, prodigue de titres mythiques, en délivre deux d'un coup sur le même 45 tours.<br />
125. <a href="https://open.spotify.com/track/6FofVmsYAs2FNeOdzQJnnW">Sarà perché ti amo</a> (Ricchi e Poveri) - 1981 (Face B : Bello l'amore)<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNhHN0jpOMSTSABK4QNE7ZZF7x5iEfqwc0epToDeSctNmZMBNqiFH_Xiisd3g4PKR3Pywf2BMKhydVvqkdzUEFj473o8koU0rrwiNWIHtl4_xbM-_t_FD-9IcmQ9Y5_4Gw2DK4/s1600/R-720165-1152380764.jpeg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="593" data-original-width="590" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNhHN0jpOMSTSABK4QNE7ZZF7x5iEfqwc0epToDeSctNmZMBNqiFH_Xiisd3g4PKR3Pywf2BMKhydVvqkdzUEFj473o8koU0rrwiNWIHtl4_xbM-_t_FD-9IcmQ9Y5_4Gw2DK4/s320/R-720165-1152380764.jpeg.jpg" width="318" /></a></div>
Le beau, la ragazza et le moustachu<br />
126. <a href="https://open.spotify.com/track/5bNmzVCk0a1XXT1SMfxyKo">Save The Children</a> (Marvin Gaye) - 1971 (Face B : Little Darling)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmsSYQtGoPASJxG8sISiZHakLZpDy6NCpdfMqa9N4m2hCTxz7J5XET5QXZ48XZPM_PW6Y7bN8X5er-9roiKM7o3BsLgRT2o7Jm-fv_52mCBfrZq3JudQ-DuFH9xEoXalp4Ukxg/s1600/marvin-gaye-save-the-children-1971-3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmsSYQtGoPASJxG8sISiZHakLZpDy6NCpdfMqa9N4m2hCTxz7J5XET5QXZ48XZPM_PW6Y7bN8X5er-9roiKM7o3BsLgRT2o7Jm-fv_52mCBfrZq3JudQ-DuFH9xEoXalp4Ukxg/s320/marvin-gaye-save-the-children-1971-3.jpg" width="320" /></a></div>
Sacred Ground<br />
127. Scandalous (Mis-Teeq) -2003<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/dT4HY_oILCs/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/dT4HY_oILCs?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6pvF4ZtCqxrP3xAyF218N8mIUEGr23kpfbS7tFpxRQGjRuAx2dl4_QwP3L1M92LfVfq_lRxylf1iOCVhBl-eDWDGExrbfo5of3pSuTzQo_5MVrXCuJUUlHfCB4RINwQXo9Avk/s1600/116186673.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="906" data-original-width="906" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6pvF4ZtCqxrP3xAyF218N8mIUEGr23kpfbS7tFpxRQGjRuAx2dl4_QwP3L1M92LfVfq_lRxylf1iOCVhBl-eDWDGExrbfo5of3pSuTzQo_5MVrXCuJUUlHfCB4RINwQXo9Avk/s320/116186673.jpg" width="320" /></a></div>
Remarquable contribution britannique à l'âge d'or du R'n'B<br />
128. <a href="https://open.spotify.com/track/4snGtfzYdy42j8SGavmmuz">See Emily Play</a> (Pink Floyd) - 1967 (face B :Scarecrow)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbdltJ12cKwh9-a9pZQghR0luzFXXIGsCHeT5U97HAMdjCwSFj4WlhOllGvIbKJn0Apw_LYswMtm6tnx7yGSVgkM_y9rAvxkSoSIcq0KXgHQj6JrjyuDUXITc0S81Xm5uDq8bh/s1600/R-2207582-1322430491.jpeg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbdltJ12cKwh9-a9pZQghR0luzFXXIGsCHeT5U97HAMdjCwSFj4WlhOllGvIbKJn0Apw_LYswMtm6tnx7yGSVgkM_y9rAvxkSoSIcq0KXgHQj6JrjyuDUXITc0S81Xm5uDq8bh/s320/R-2207582-1322430491.jpeg.jpg" width="320" /></a></div>
Single étonnamment accessible et ludique des débuts du Pink Floyd<br />
129. <a href="https://open.spotify.com/track/33zwWEUDFLFndK0nVKJ4a8">Sensitive</a> (The Field Mice) - 1989 (Face B : When Morning Comes To Town)<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4usz662YCI4O05EqpfmwbLmYx20inw40g2k-i_-5MBpfavuQhTIIDG5RGhKQBuIP5qAnv01NE0tgzPn4D17n8bplv1489LdQEzItKoKWywT2KEndJ1WWCkiI9fBjZ_7hO33Cb/s1600/Field-Mice-Sensitive-990x569.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="569" data-original-width="990" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4usz662YCI4O05EqpfmwbLmYx20inw40g2k-i_-5MBpfavuQhTIIDG5RGhKQBuIP5qAnv01NE0tgzPn4D17n8bplv1489LdQEzItKoKWywT2KEndJ1WWCkiI9fBjZ_7hO33Cb/s320/Field-Mice-Sensitive-990x569.jpg" width="320" /></a></div>
" Hulk-like metamorphosis from timid tweeness to bloddthirsty belligerence."<br />
130. <a href="https://open.spotify.com/track/59kKh25REuAdxp5ToKYnNG">Seras-tu là ?</a> (Michel Berger) - 1975 (Face B : Medina)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnb74uuxnB1x34bDaqNIvPBqOXJ4KhqCx0YHt963uwrYrMhAzQE9MqhLNI_tF6X1EGVkJ48EfDIryfgE_WKuFmv488-TVtY92N0l2qPwR83X4xQ6o6rStrSS3n6seLiwDm3P-q/s1600/R-1142330-1481415414-5929.jpeg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="605" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnb74uuxnB1x34bDaqNIvPBqOXJ4KhqCx0YHt963uwrYrMhAzQE9MqhLNI_tF6X1EGVkJ48EfDIryfgE_WKuFmv488-TVtY92N0l2qPwR83X4xQ6o6rStrSS3n6seLiwDm3P-q/s320/R-1142330-1481415414-5929.jpeg.jpg" width="317" /></a></div>
On peut l'écrire maintenant sans risque d'être passé au goudron et aux plumes : l'un des meilleurs songwriters français.<br />
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<br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-86896685938546864212017-07-07T19:12:00.001+02:002017-07-08T09:36:48.100+02:00The Edge Of Seventeen<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO_xTeaCEVcWe2SXIMleZOQV3TIDz2E4YVVdD31Ryqn38jhs4zp2TbEdHLoR0MYP3YCQwm1-vtZ3gNADJDcWKJGW6rhcir116wGmiJgzmTCu3Eb0JjF_qwOcAf3vgbzn8mYcS1/s1600/edge_of_seventeen_xlg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="994" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiO_xTeaCEVcWe2SXIMleZOQV3TIDz2E4YVVdD31Ryqn38jhs4zp2TbEdHLoR0MYP3YCQwm1-vtZ3gNADJDcWKJGW6rhcir116wGmiJgzmTCu3Eb0JjF_qwOcAf3vgbzn8mYcS1/s320/edge_of_seventeen_xlg.jpg" width="212" /></a></div>
Rares sont les amoureux du cinéma qui ne connaissent pas d'égarement. Peu nombreux sont ceux qui, d' <i><b>Ordet</b></i> à <i><b>Still Life</b></i> n'ont jamais dévié d'une stricte orthodoxie cinéphilique. Les déviances ont même parfois fini par accéder à une certaine respectabilité. <i>Slasher</i>, <i>Giallo</i>, <i>nudies</i> scandinaves disposent d'officines, de webzines et d'un appareillage critique souvent stimulant.<br />
Mais il y a des déviances moins glorieuses où l'indulgence se fait plus parcimonieuse. Le <i>teen movie</i> fait partie de ces déviances-là.<br />
Moins avare en chefs d'oeuvre (<a href="http://eightdayzaweek.blogspot.fr/2017/01/la-folle-journee-de-ferris-bueller.html"><b><i>Ferris Buller's Day Off</i></b></a>, <i><b>Ghost World</b></i>) qu'en impossibles naufrages (<b><i>The Girl Next Door</i></b> parmi cent autres), le genre fourmille cependant de réussites mineures dont les plus flagrantes semble avoir été signées John Hughes (en tant que producteur, scénariste ou réalisateur). Le canon semble avoir été forgé au mitan des années 80 entre<i> Sixteen Candles </i>(1984) et Ferris Bueller (1986). Un genre y trouvait son apogée commerciale et créative et des figures se voyaient étalonnées pour ne jamais vraiment disparaître du cinéma américain, <i>mainstream</i> ou moins (le <i>bully</i>, la <i>girl next door</i>, les adultes dépassés, le <i>locker room</i> et le climax lors de la <i>prom night</i>).<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dyM1YrcO6luUnA07bLGhE38hfHohdpVYvj3Hu6URcArpA-cVMa0OvPu_pByV8XjDkosPPTNoiAmeTE' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></div>
Et c'est justement cet âge d'or que convoque sans complexe Kelly Fremon Craig dans son premier film, <i>The Edge Of Seventeen -2016). </i>L'héroine, Nadine, jouée par Hailee Steinfeld, aurait l'âge d'être la fille de Molly Ringwald mais elle porte un blouson comme aurait pu en porter Anthony Michael Hall dans <b><i>Weird Science</i></b>. Lorsqu'elle tente une approche maladroite auprès de Nick dans Petland, la sono diffuse <i><b>True</b></i> de Spandau Ballet. L'amoureux transi de Nadine, Erwin, est coréen (comme pour expier les blagues asiatophobes de <b><i>Sixteen Candles</i></b>). Le film joue de ce côté démodé (ne serait-ce que par le prénom de l'héroïne, Nadine, prénom qui n'a pas été donné depuis 1961) mais sans en faire une posture. Si elle n'arrête pas de se plaindre de ses condisciples rivés à leurs écrans de portable, elle peut en user (même au cinéma) et traque Nick sur Facebook. Nadine est un personnage réussi car Kelly Fremon Craig a la sagesse de ne pas la transformer en caricature de <i>weirdo</i> convulsive. Ado mal dans sa peau, vilain petit canard persuadé que le monde entier s'est ligué pour son malheur, Nadine peut malgré tout compter sur deux soutiens de poids (Erwin, déjà cité et son prof principal, un pince sans rire laconique qui diffuse <b><i>Young Mister Lincoln</i></b> à ses élèves (irrésistible Woody Harrelson)) qui lui permettent, lentement, de s'extraire de son égocentrisme forcené. Le portrait sonne juste et on se souvient alors que le film a été produit par le grand James L. Brooks, un des scrutateurs les plus avisés de la complexité de l'être humain (que l'on se souvienne de la volte-face inaugurale de Lisa dans <b><i>How Do You Know</i></b> de la scène de la dent de lait dans <i><b><a href="http://unsoirunplan.blogspot.fr/2016/03/riding-in-cars-with-boys-penny-marshall.html">Riding In Car With Boys</a></b></i>). Même si le conflit initial semble quand même bien léger (Nadine ne supporte pas que sa meilleure amie "sorte" avec son frère), Il y a beaucoup de moments réussis dans ce film (avec une petite préférence pour la séquence dans la piscine d'Erwin où Nadine se montre d'une "adorable cruauté") qui refuse le montage épileptique et se ménage (chose rare) de longs plans sans musique . Mais, comme pour <b><i>Juno</i></b> (qui avait pour lui, une sensibilité plus "indé"), le modèle John Hughes n'est pas dépassé. <i><b>The Edge of Seventeen</b></i> joue la carte du <i>teen movie</i> mais en voulant aussi s'en moquer (la <i>prom night</i> est escamotée, les <i>bully</i> sont de toutes petites filles). La mise à distance post-moderne permet certes de récupérer un public plus exigeant (attention quand même, on est pas chez Larry Clark) mais empêche d'adhérer totalement au projet du film. En l'état et sans y chercher un New <i><b>Breakfast Club</b></i>, <i><b>The Edge of Seventeen</b></i> mérite le visionnement même si seule la VOD est possible en France.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2U-6M23rd192X4TkuPX0Bxt6NfWQIFU2el03AcWzmr_FpDzbLxQDbJHggP8hAlpWdHa2X7K9eh3HDC6gwx_utjZKVp0RzVJ-ssTI2HuJnIbVf7vJ4bucoWD_VKJr6Mvju8s9Z/s1600/vlcsnap-2017-07-07-18h58m21s880.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="416" data-original-width="720" height="184" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2U-6M23rd192X4TkuPX0Bxt6NfWQIFU2el03AcWzmr_FpDzbLxQDbJHggP8hAlpWdHa2X7K9eh3HDC6gwx_utjZKVp0RzVJ-ssTI2HuJnIbVf7vJ4bucoWD_VKJr6Mvju8s9Z/s320/vlcsnap-2017-07-07-18h58m21s880.png" width="320" /></a></div>
<br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-60929427395150183082017-01-25T17:07:00.002+01:002017-01-25T17:10:34.089+01:00George Michael A Tribute<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Si l'on excepte Hugo Cassavetti dans Télérama et Didier Lestrade dans Libération, les médias français ont, dans le traitement de la mort de George Michael, brillé par leur désinvolture (pas une ligne dans Les Inrockuptibles ou l'Obs). Pas de couverture mais trois pages dans Libération, c'est vrai mais surtout beaucoup de sarcasme et d'indélicatesse (en gros, on veut bien lui consacrer trois pages mais pas question de le hisser à la hauteur de Bowie, Prince ou Léonard Cohen (ah, cette misérable justification mérite vraiment des baffes)). Heureusement, la presse anglaise (Guardian et NME en tête) a été à la hauteur de l'événement multipliant les interventions pertinentes et inattendues (<a href="https://www.theguardian.com/music/musicblog/2016/dec/26/george-michael-wham-most-misunderstood-group-1980s-thatcherism">l'article de Bob Stanley sur Wham</a> notamment) redonnant à cet artiste singulier sa vraie stature.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">Pour les plus rétifs (et il en reste)et pour ceux qui souhaiteraient comprendre les raisons de mon attachement et donc de la perte ressentie, voici 10 morceaux composés, arrangés, produits et chantés par George Michael qui me semblent être ce qu'il faut en priorité retenir de lui.</span><br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">10. A Different Corner</span><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/IPWHkK-_a_A/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/IPWHkK-_a_A?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">9. One More Try</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/PIH7fi1r-vg/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/PIH7fi1r-vg?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">8. You Have Been Loved</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/f6izqHk4ugo/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/f6izqHk4ugo?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">7. Praying For Time </span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/goroyZbVdlo/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/goroyZbVdlo?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;"> 6. Mother's Pride</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/Uwutf8Qd84Q/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Uwutf8Qd84Q?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">5. Everything She Wants (Wham)</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/Yf_Lwe6p-Cg/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Yf_Lwe6p-Cg?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">4. My Mother had a Brother</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/_69zDl_xYFk/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/_69zDl_xYFk?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">3. Freedom'90</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/FcmjnND-158/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/FcmjnND-158?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<br />
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">2. Jesus To a Child </span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/zNBj4EV_hAo/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/zNBj4EV_hAo?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<span style="font-family: "verdana" , sans-serif;">1. Cowboys and Angels</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/QKwWYpb1a4k/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/QKwWYpb1a4k?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-33588892643738307072017-01-21T12:15:00.004+01:002017-01-21T12:15:57.083+01:00George Michael (1963-2016)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-2N82DkeVk3wR3SDr_Ueiseb70DdllCb6g1yUAGKXT9Z6-k05clKabsG_uEdzg4RWjdKBzsm8saaMwaatFpTZYiC6BmpiU1RjByE4DYSjNtrAeEyR8LAwCd6l22m7Bv3zKBrg/s1600/7c876899f4be7e53d37fffe8f47d3aa9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-2N82DkeVk3wR3SDr_Ueiseb70DdllCb6g1yUAGKXT9Z6-k05clKabsG_uEdzg4RWjdKBzsm8saaMwaatFpTZYiC6BmpiU1RjByE4DYSjNtrAeEyR8LAwCd6l22m7Bv3zKBrg/s320/7c876899f4be7e53d37fffe8f47d3aa9.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: large;">" It's probably a generational thing, but the only white artist to ever
make convincing R&B was not Dusty, not Van, not Joe Cocker, lord
knows not Michael Bolton, not even default white soul mama, Teena Marie.
It was George Michael. Mark Ronson is right. Michael was one of maybe 3
or 4 white artists you could play at a black club and not get pelted
with bottles."</span></span><br />
<div style="text-align: right;">
<span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: large;"> Marlon James, 26 décembre 2016</span></span></div>
<br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-43208593291843817552017-01-16T17:50:00.000+01:002017-01-16T17:50:07.398+01:00Young Turks<span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Fascinant disque, surtout au regard de l'évolution de la carrière du (<a href="http://addict-culture.com/george-michael-wham/" rel="nofollow" target="_blank">infiniment</a>)
regretté George Michael. Pas d'exercices de styles façon crooner, pas
de ballades désolées, pas de déplorations de l'état du monde, juste deux
très jeunes hommes jouant les faux durs et adressant un brillant "<i>up yours</i>"
aux années Thatcher. A condition de ne pas être allergique au son
éminemment synthétique, on pourra passer un très bon moment en compagnie
de ce disque hédoniste et canaille. Les deux raps sonnent étrangement
aujourd'hui que le Hip-hop est une culture quasiment institutionnalisée.
Un succédané peut-être mais très ludique. Pas plus de 7 car il y a
quand même beaucoup d'instrumentaux pour un album aussi court. D'autant
plus que l'intérêt principal (en dehors du talent bourgeonnant de
compositeur de George Michael) demeure la voix du Maître. On pourra
préférer le moelleux du timbre plus mûr des disques post-Faith (ce qui
est le cas de ce rédacteur) mais l'agilité, l'insolence des passages en
falsetto sont absolument irrésistibles. Il faut entendre George se
frotter aux grands ancêtres r'n'b (ici, les Miracles) sur Love Machine.
Impressionnant.</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2f3VWanDbgskc4DfOAnXWS2A9Fybc2B5ZyOWG9noPdpWDy2835_R-HO4y_fWaQU9KTivnK60Zt2NETB3gjDvkP7-CD5z3BiwBtHP_zalUjg_yzo7iTr_9i3mfSwgFHhrqvVax/s1600/Wham+Fantastic+Album.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2f3VWanDbgskc4DfOAnXWS2A9Fybc2B5ZyOWG9noPdpWDy2835_R-HO4y_fWaQU9KTivnK60Zt2NETB3gjDvkP7-CD5z3BiwBtHP_zalUjg_yzo7iTr_9i3mfSwgFHhrqvVax/s320/Wham+Fantastic+Album.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/HybDV7NqBAM/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/HybDV7NqBAM?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11537490.post-48151002733582976692016-11-27T17:25:00.001+01:002016-11-30T20:48:05.368+01:00A kiss is still a kiss<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXlSxSA858uRaTyrTLaTv1M0brxfrj_FNQM5ATKv9DmcugaPgWXnNCds0ST6-_rv405FsFCo91xDyKJCzUKfUiwIeb5ayoXEaB5Hj_hVdJP3bYnmw5Hwa18lweb_-FPA10jYk6/s1600/normal_Dick_Haymes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXlSxSA858uRaTyrTLaTv1M0brxfrj_FNQM5ATKv9DmcugaPgWXnNCds0ST6-_rv405FsFCo91xDyKJCzUKfUiwIeb5ayoXEaB5Hj_hVdJP3bYnmw5Hwa18lweb_-FPA10jYk6/s320/normal_Dick_Haymes.jpg" width="320" /></a></div>
Dick Haymes...<br />
Un nom aujourd'hui bien oublié en dehors de quelques nonagénaires américaines.<br />
Dick Haymes avait pourtant tout pour passer à la postérité : la voix, le look, l'entregent, la classe.<br />
Dick, qui avait vu son étoile grimper en même temps que Sinatra aurait pu lui faire bouffer son chapeau.<br />
Mais si tous deux ont plongé au même moment, au début des années 50, l'un s'est relevé pour coiffer la couronne de roi des crooners, l'autre s'est progressivement effacé (enregistrant pourtant sur le même label que Frank, Capitol) jusqu' à sombrer dans un quasi-anonymat (seuls <a href="http://www.dickhaymes.com/">quelques fans chenus</a> maintenant la dévotion intacte)<br />
Frank avait Ava, Dick eut Rita mais le crooner argentin ne connut jamais de glorieux <i>comeback</i>. Une gestion fantaisiste de son patrimoine, le même penchant pour la bouteille que la vamp de Gilda eurent raison d' une popularité déjà vacillante.<br />
Ses deux disques pour Capitol <i>Rain or Shine </i>(1955) et <i>Moondreams</i> (1957) ne firent hélas rien pour contrarier cette pente descendante. Les ventes furent médiocres en dépit d'indéniables qualités, surtout, si comme moi, on aime son crooner à la mise impeccable, à la diction de maître d'école et aux inflexions délicatement surannées.<br />
Dick, c'est vrai, n'avait ni le mordant de Frank, ni la suavité de Nat, ni la décontraction de Dean et je n'ai aucun mal à concevoir que son ton perpétuellement guindé laisse l'auditeur de moins de 80 ans parfaitement indifférent (au mieux).<br />
Les années 60 furent pour lui une décennie pour rien, entre tournée des night-clubs du Middle West et mariages de plus en plus désastreux. <br />
A l'âge où Sinatra remplissait le Madison Square Garden et où légitimement Dick Haymes pouvat espérer qu'enfin la guigne le laisse tranquille, l'ex partenaire de Betty Grable était diagnostiqué avec un cancer du poumon déjà bien avancé. Profitant du peu qui lui restait à vivre, il retrouvait le chemin des studios pour deux ultimes disques sur un label confidentiel, <i>For You, For Me, Forevermore</i> et <i>As Time Goes By</i>. Jamais réédités, introuvables en téléchargement légal ou illégal, disponibles uniquement sur Discogs, les fans assurent que ce sont de magnifiques chants du cygne. Sur YouTube, un extrait, un seul, permet d'entendre en effet un timbre intact (Dick avait 60 ans), une tenue hors du temps et une classe qui, elle, ne vieillira jamais.<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/y-RyMIuH1Mo" width="560"></iframe><br />
<br />Eric Aussudrehttp://www.blogger.com/profile/02937281154197288747noreply@blogger.com0