Tuesday, March 18, 2008

Sexton Blake play the hits


Ah, les amis, je viens de passer par une drôle de phase, je croyais que j’étais fini pour la blogosphère au rayon indé . Plus envie de lire Magic, plus envie d’écouter quoi que ce soit en provenance de vos mp3 blogs . Plus envie d’écouter autre chose que ça ou ça. C’est bien simple, de la fameuse convention de Puilboreau avec l’ami Mariaque, je n'ai ramené que les Introuvables du chant wagnérien et des extraits de la Passion saint Jean version Richter . J’étais foutu vous dis-je. Et puis Sexton Blake est venu avec son merveilleux play the hits. Et j’ai repiqué au truc…
Il y’a ce titre d’abord qui intrigue. Des hits d’accord mais quel hits ? Des scies eighties, de ces scies qu’on avait surtout pas envie de réentendre. Ou alors passées au Decapex du lo-fi. C’est ce à quoi s’est attelé le dénommé Josh Hodges. L’idée était tellement bonne qu’on se demande bien pourquoi personne ne l’avait eu avant lui . Vous allez me dire : «et Grant lee Philips ou Nouvelle Vague, qu’est-ce t’en fais ?». Oui, j’entends bien mais eux s’attaquaient au bon coté des eighties, des morceaux estampillés New Wave ou punk, pas à des rogatons « mainstream ». L’ami Sexton Blake n’a pas hésité à se salir les mains. Il est allé puiser son répertoire dans les bacs à singles les moins reluisants,ceux où Kim carnes cotoie Milli Vanilli ou Erasure et même Air supply. Et étrangement, si j’excepte la reprise de Michael Jackson (le matériau était là insauvable), la magie opère. Purée, Young Turks, c’était donc pas si mal que ça ! C'est vous dire dans quel état nous a mis ce disque.
Il y’a du Grandaddy chez ce type, dans ce souci de dénicher la perle pop sous la production- tas de boue, dans cette fausse désinvolture (la re-création n’est pas ici saccage tous azimuts mais éclairage différent), dans ces larsens qui annoncent la tabula rasa . Je connais des références plus infamantes.

Un aperçu ici

Mais tout est parti de là

3 comments:

coolbeans said...

Oui, c'est bon, ça, merci !
Tellement bon que je vais essayer de lea caser dans l'émission demain soir...

Anonymous said...

Jene savais pas qu'écouter de la musique classique, c'était être fini. Drôle de conception de la fin. Je ne savais pas que j'étais déjà mort depuis longtemps.

L'OdN

coolbeans said...

Ceux qui en écoutent, je ne sais pas mais ceux qui l'ont écrite ne sont plus très frais...