J'aime le football. Aujourd'hui plus qu'il y a vingt ans, l'engouement de mon fils y étant évidemment pour quelque chose.
J'aime le football, le spectacle comme le jeu. Hélas, ce n'est pas vraiment réciproque. Mon niveau de jeu est à peine supérieur à celui du jeune Jean-Claude Tergal.
Pourtant, je m'accroche et tente (vainement) de justifier ma place d'avant-centre intérimaire du F.C Saint-Christophe (section vétérans). Ce goût du ballon rond, nous sommes nombreux à le partager dans la blogosphère (Coolbeans, Mariaque, Erwan et bien d'autres) et j'en connais même certains ( les mêmes qui s'abonnent à So Foot et sculptent la statue de Vikash Dhorasso) qui considèrent Fever pitch de Nick Hornby comme le parfait bréviaire du fan de foot indé . J'aime bien l'auteur de 31 songs mais j'avoue ne pas m'être encore plongé dans la lecture de Carton jaune. Sans doute pas assez fan d'Arsenal pour ça (Ah, s'il avait choisi Liverpool ou l'ASSE, je dis pas!)). Mais, en consultant la filmographie de Drew Barrymore, je me suis rendu compte qu'elle avait tourné dans une adaptation du bouquin sous la direction des frères Farelly. Mon sang n'a alors fait alors qu'un tour : Drew + Farelly Bros + Football = Bingo!
Las, le film étant destiné prioritairement au marché américain, le soccer fut remplacé par le base ball. Le Nick Hornby, ils ont du lui proposer un sacré paquet d'oseille pour qu'il accepte de substituer les Boston Red Sox aux Gunners. Car, même un home run des familles, je ne vois pas comment ça peut équivaloir un beau passement de jambes ou un retourné acrobatique. Ne boudons pas cependant le plaisir qu'on eut à retrouver Drew dans un film qui se situe quand même cent coudées au dessus de Never been kissed before. Ce n'est pas me myself and Irene, ni même Shallow Hal, la fantaisie des frères Farelly semblant souvent bridés par l'univers très codé du base ball. Mais il y a là une une humanité qui fait souvent défaut aux autres screwball comedies (les frangins ont une vraie tendresse pour les gens qu'ils filment) et des personnages principaux qui tiennent la route. Sur un canevas pas vraiment original (en gros, comment concilier une monomanie aliénante et un engagement amoureux conséquent), Fever pitch déroule une romance sans trop de chichis (si on fait l'impasse sur un trio de copines un peu trop chick flick à mon goût) avec un joli climax amoureux(Ben fait griller des saucisses pour sa fiancée (Freud, retiens-moi)) et un final réjouissant (oh, Jack Kehler!) bien qu' un peu over the top. Quant à Drew, sans qui (soyons honnêtes) je n'aurai même pas eu l'idée de visionner ce film, elle est adorable, pétulante, girl next door en diable et ce n'est pas le moins important parfaitement juste et crédible (à quelques mimiques près).
Wednesday, March 11, 2009
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1 comment:
C'est pas beau de se déprécier. Ton niveau au foot est plus qu'honorable ! Je suis prêt à en témoigner !
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