Wednesday, April 06, 2005

Jukebox nineties

Alors que de toutes parts fleurissent les jukebox personnels, que les listes sont à nouveau à l’honneur, je me vois mal bouder seul dans mon coin en attendant qu’on me convie au grand déballage. Non, je ne me défile pas, même lorsqu’il s’agit d’établir le palmarès d’une décennie où je n’ai pas vraiment mis les pieds. J’étais là, oui peut-être , mais j’étais souvent dans la pièce d’à côté pour changer les couches où faire des stocks de cassettes de Tortues Ninja. Comme pour les eighties, j’ai raté consciencieusement tout ce qui se faisait de bien ou presque ( en vrac l’éléctro, Air, beck , Miossec, le trip Hop ( enfin là je suis monté dans le wagon mais le chef de gare sifflait le terminus ). Je me suis nourri de ce que j’avais raté des décennies précédentes ( Abba, Smiths, Stone Roses, Undertones, Motown, Beach Boys ( soyons honnêtes, pour eux, j’avais pris une longueur d’avance dix ans plus tôt ) , Kinks, Jam ) . Alors, évidemment , le grunge, malgré la quasi-parenté d’âge avec Cobain, c’était cuit d’avance. Trop de cheveux ( pathétique si j’avais voulu m’y mettre ), trop de bruit , trop de trous dans les jeans !. Le shoe-gazing, c’était plus dans mes cordes mais là encore les cheveux manquaient pour me la faire Bell comme Andy. Quant au R’n’B, je n’étais pas encore mûr. Je méprisais sottement sans comprendre ce que ces filles- là reprenaient finalement du flambeau Tamla. Alors, que reste t-il de ce qui à l’époque m’apparurent comme des flacons plein d’ivresse ?

1. Your ghost - Kristin Hersh ( jamais pu écouter une autre chanson d’elle jusqu’au bout )

2. Dreaming of the queen - Pet shop Boys ( sans une once d’ironie ! )

3. Love atomic - Marc Minelli ( même pas sûr qu’elle date pas des eighties finissantes )

4. We'll let you know – Morrissey ( The last truly british singer we’ll ever know )

5. Drive - R.E.M ( par esprit de contradiction )

6. Nothing lasts forever - Echo and the Bunnymen ( de droit dans le Top 10 éternel )

7. Something changed – Pulp ( celle-là, Alain Bouvier aussi l’aima )

8. Give it up - Public Enemy ( le titre du renoncement, un peu foie jaune mais c’est ça qu’est bon ! )

9. Dangerous love - The Inmates ( la dernière illusion du “et si tout recommençait comme avant ?” )

10. Without you, I'm nothing – Placebo ( mais My sweet Prince faisait aussi l’affaire )

Voilà, mes années fertoises et aytrésiennes sont là.

Without You I'm nothing

1 comment:

Anonymous said...

Marc Minelli trop bon choix ! j'ai toujours l'album et j'en suis bien heureux