Santa Cruz is not so far

Depuis quand ne s'était-on pas extasié sur une production musicale de notre beau pays ? L'album de Sébastien Schuller, oui, je sais, et y'a pas si longtemps. Mais bon, vous avez bien un peu de place pour une deuxième sensation tricolore dans la même année ( le disque est sorti depuis Mars mais je vous rappelle que j'habite la campagne ).
Vous aviez aimé Happiness et sa mélancolie impitoyablement contagieuse : After supper ne devrait pas vous décevoir. Voix revenue de tout ( ceux qui ont reconnu le fantôme de Jason Lytle ont gagné un exemplaire de The sophtware slump), ligne claire des guitares ( l'intro de Flowers for my friends, comme on ne croyait plus pouvoir en entendre ), quelques touches d'électro nébuleuse, un soupçon d'americana et le tour est joué : l'auditeur est captif.
Red House Painters et American music club enfoncés par des petits gars de Rennes. Qui l'eût cru ? Sûrement pas nous mais bon, les faits sont là et le disque aussi, un des 10 disques qu'il faudra sauver de 2005.