Une divinité tutélaire semble protéger le vide-grenier de Saint-Médard. Il n'y eut pas en effet une seule goutte de pluie pour venir imbiber livres, disques et colifichets. Est-ce que pour autant les clients potentiels ont répondu présents ? Insuffisamment pour le moins. Nous eûmes beau, Jocelyn et moi, exhiber les perles de notre collection ( voir ci-dessous ), le discophile était aux abonnés absents. Je ne parle pas des collectionneurs, cette race mortifère dont la majeure partie s'attiffe comme Francis Heaulme un soir de carnaval , race tout juste bonne à pinailler pour quelques frottements sur mon 45 tours 4 titres de Gérard Lenormand. Non, le bon vrai client auquel on est fier de vendre ses disques, ce fut cet adolescent d'à peine seize ans empiétant sur son argent de poche du mois d'octobre pour m'acheter Polna-révolution. Si des jeunes gens sont prêts à sacrifier leur futur plan d'épargne logement par amour du vinyle, tout n'est pas perdu !
Sunday, September 11, 2005
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