Quoiqu'il en soit, merci de tout coeur aux 5 braves qui ont sué sur leurs claviers.
And now, ladies and gentlemen, place à mes lectrices et lecteurs :
Dans l'ordre d'arrivée chronologique :
1. J'ai un gros problème avec mon premier lecteur. Il a été effacé de ma boîte de messagerie par une manoeuvre malencontreuse. Que le lecteur qui se reconnaîtra dans cet anonyme floué me renvoie le plus rapidement son billet ( je me souviens simplement qu'il avait choisi Antony and the Johnsons comme album de l'année ) que je corrige cette bévue et qu'il me prie de l'excuser.
2. Tyler ( son blog ):
Toutes mes pensées revenaient à ces chansons, et ma cagnotte n’avait plus qu’un seul but, m’offrir leurs voix pour les faire miennes.
Que de sacrifices, mais que de bonheur relatif quand enfin, après 6 semaines consécutives de privation intense, de défis non relevés au flipper et de fuite devant un billard, je pouvais enfin tenir entre mes mains l’objet de mon désir, que j’avais idéalisé avant même de l’avoir écouté.
Et puis cette année, je suis tombé sur Antony & the Johnsons. Non pas que je me sois sacrifié pour l’avoir. Ni damné pour l’écouter. Ni même privé de ma Julie, puisque j’ai réussi à concilier mes deux fièvres, comme quoi l’âge adulte a parfois du bon.
Non, là, enfin, j’ai retrouvé cette fièvre qui montait avant l’écoute d’un disque, l’attente, après avoir entendu un morceau, d’enfin posséder quelque chose d’unique, d’à part.
J’ai évidemment jonglé avec ce sentiment, c’est plus rare à mon âge, et je sais maintenant que vieillir donne le loisir de prolonger ces moments de fièvre, de peur de les voir se dissiper trop vite. J’ai entretenu ma fièvre, l’ai nourrie, avant d’y céder.
3. Michel Sardou ( Un violon, un jambon ) :
Il est temps maintenant de parler de ce qui fut pour moi un retour attendu desesperement, le retour de t.A.T.u, grâce a leur album Dangerous and Moving. Un retour en effet dangereux, car après une absence fort longue, la déception aurait pu assaillir les fans devant un retour bâclé. Il n en fut rien !!! Cet album, dont le premier single « All about us » n est malheureusement qu un mauvais remix d’ All the things she said, se distingue par des titres près de l excellence comme « Obizienka Nol » ou « Sacrifice ». Il est vrai que je ne suis pas positivement objective en tant que fan, mais c est en écoutant Dangerous and Moving à la recherche d imperfections que je vous écris. Bien sur, cet album impose une comparaison vis-à-vis de 200 Km/h in the wrong way, et Dangerous and Moving sonne comme un repentir (prenons Gomen Nasai comme exemple a cette rédemption) et remarquons le changement flagrant de leur message : l amitié et les excuses. Mais cet album n a rien à envier à son prédécesseur. Il est vrai que le fait que plusieurs chansons de 200Km/h in the wrong lane avaient été reprises en russe, concept oublie dans cet opus, et nos oreilles ne peuvent donc ce repaîtrent de cette langue seulement lors de Obizienka Nol, qui est pour moi une des pièces maîtresses de cette album. Je regrette malheureusement ne pas y trouver la version première de « Dangerous an Moving » qui se nommait alors « Liudi Invalidi ». Une petite touche de rock « Loves Me Not », des refrains envoûtants chantes par des voix en or, voila la formule magique t.A.T.u.
5. Nardac ( Holy smokes ):
I like pop. A good pop song is a dying craft. It’s not just a chain of hooks. It’s orchestration, energy and a certain truth that has nothing to do with fashion except that it makes it. It’s a three-minute tumbler of truth. The current swagger and intelligent mélange of strings/horns, tasteful references and a handful of precious sensitivity is BORING and it’s the type of music that generally marred my 2005 of new music. I’m picking a special bone with Sufjan Stevens, who managed to score on almost every top 10 list, with some pablum version of Steve Reich mixed with some crybaby new folk.
Not that I’m not sensitive, as you’ll soon see.
Anyways, going from the brassy to the unearthly, I present the wolf pack of 2005.
1. M.I.A.’s Arular. Aggressive, tough and the best example of how fusion in music should be tackled to shatter balls. Finally girl hip-hop that is credible because she’s sexy and ghetto without looking like someone spray-painted denim on her naked body. Banana trees and machine guns in some sort of cosmic L.A. spazzed Londontown. International and Righteous!
2. Kanye West’s Late Registration. No surprises to anyone who’s got a wee bit of soul. Kanye’s album is so friggin’ smooth and, as my iTunes count will tell you, “Golddigger” received an enormous amount of airplay this year. Bootyshaker, shake your money-maker, lady’s man and a solid dollop of some of that well aged soul sauce, Mr. West gave us the best song of the year. Sweet!
3. Speaking of soul, what gives with Jamie Lidell’s Multiply? After pairing up with Mocky on one of my favourite singles of last year, Mr. Lidell gives us the goods on his own soul-slicked solo effort. Y’all gonna love how this white boy puts the cream back to that vintage vinyl Stax sound. “When I come back around” makes me think of Off the Wall Jackson days. Did WARP finally putting something good out? Blessed!
4. Antony and the Johnson’s I am a Bird Now (On a label called “Secretly Canadian”)
is one of those frightening albums that could easily be lumped into that rant preceding this list. It’s self-important, rather precious, and weepy. But, it’s so weird. Equal parts old Leonard Cohen, Jimmy Scott, Scott Walker and maybe even Van Morrison, everything on this album is so singular, elliptical and beautiful I can’t begin to tell you what it’s about. Somebody write a haiku. For all those that pretend to be artist, here’s proof that the real thing cannot be imitated. And, SHOCK, a guest appearance by Boy George can make you cry. Sublime!
5. Vashti Bunyan’s Just Another Diamond Day channeled the twin ghosts of Nico and Nick Drake. We’re talking instrumentals from Nico’s from Chelsea Days mixed with the type of breathy instrumental voice of Drake. That’s a monster group even more potent than Cream! At odd times, I could even imagine an english library-queen version of Claudine Longet. The wonky harps and folksy guitar can get a little cloying, but never ventures into the Coco-Rosie art-folk territory. It’s quite an innocent album, that could have you singing to passing swans and reading Emily Dickinson. Fragile!
On a final note, I want to give some props to my old high school locker buddy, Harris Newman. He fingerpicks in the style of John Fahey. It’s the first time one of my classmates has surprised me with music that is everything but infantile.
Une question demeure en suspens : qui recevra prochainement chez lui un disque de son choix pour sa chronique?
Les résultats tomberont lorsque j'aurai remis la main sur ma chronique perdue. Si mon lecteur mystère ne se manifeste pas d'ici demain soir, je me verrai obligé d'enlever son bulletin du chapeau. A très bientôt pour la suite !
No comments:
Post a Comment