Wednesday, October 25, 2006

Oui, le Civil servant a raison de consacrer un post aux Go-go’s et au vent frais qu’elles firent souffler sur la pop music américaine entre (cette fois-ci, plus d’entourloupe avec les dates) le début 1981 (date de sortie de Beauty and the Beat) et la fin 1984 (moment où Jane Wieldin préféra s’en aller). Je ne reviens pas sur Beauty and the beat si ce n’est pour afficher le joli minois de Belinda Carlisle et de Charlotte Caffey (en pochette intérieure du disque).

Charlotte 2Belinda

Jolies sans être sophistiquées, indépendantes (ce qui évidemment les différenciait des vrais girl groups dont nous parle Pitseleh) sans être rabat-joie, les Gogo’s offraient à l’adolescent finissant que j’étais (je les découvre en 1985 alors qu’elles se séparent comme je succomberai aux Smiths en 1987 au moment de leur chant du cygne) une vision de la féminité qui m’allait parfaitement. En gros, suffisamment de gloss et de bubblegum pour ne pas risquer la comparaison avec Patti Smith.

Talk show

Leur dernier disque studio des eighties (je ne parlerai pas de leur comeback en 2001 God bless the Gogo’s, ne l’ayant pas écouté), Talk Show, annonce déjà en partie les errances des carrières solo de Belinda et de Jane mais se tient encore très bien. Rythmique en avant, guitares au son plus moelleux (Rushent a remplacé Gottehrer), brushing ébouriffant, look très étudié (entre le faux négligé de Gina Shock, la veste executive woman de Belinda et la ceinture made in navajoland de Jane, on frise le n’importe quoi), on voit bien que le punk rock des débuts n’est déjà plus qu’un vague souvenir mais les compositions font bien mieux que tenir la route. Le début de la première face est à cet égard impressionnant enchaînant « pop songs parfaites » (Head over heels, Turn to you, you thought) sur fond de claviers « accroche-cœurs » (l’intro de You thought) et d’ harmonies vocales millimétrées (peut- être plus punks mais toujours héritières « blue-eyed » des Chiffons ou des Shirelles), le charisme de Belinda se chargeant du reste (elle force moins sa voix que sur au hasard Lust to love sans rien perdre pour autant de sa formidable conviction).
Pour des raisons qui m’échappent, ces disques (Beauty and the beat, Vacation, Talk show) et ce groupe n’ont pas encore acquis le « statut culte » que peuvent avoir des formations très proches comme The Plimsouls (un excellent groupe mais au sex-appeal disons un peu moindre) ou The Nerves. Alors et le Civil servant ne me contredira pas, il est peut-être temps de mettre fin à leur purgatoire !

9 comments:

Anonymous said...

Non non Sonic je ne te contredirai pas.
Serait une bonne chose qu'on lance un buzz revival sur ces filles. Après on fera les Bangles (ou les Belles Stars ton choix sera le mien).

RYS

Eric Aussudre said...

Je suis un peu moins fan des Bangles (malgré Susanna Hoffs et Manic Monday) à cause d'un impardonnable troisième opus. Quant aux Belle stars, je ne connais que le single "sign of the times". Pas renversant. Ca mérite sans doute malgré tout un approfondissement.

coolbeans said...

1- Le buzz revival, c'est bon, je pense que vous avez fait le necessaire. Vous avez même le droit de passer à autre chose... ;-D

2- Belindaaaaaa...

3- Quelle horreur cette pochette !!!

Anonymous said...

Je profite de passer sur ton blog pour te montrer le myspace de mon groupe, créé tout récemment : http://www.myspace.com/moominvalleytheband
Ce serait amusant d'avoir ton avis.

Anonymous said...

ahhh on voit pas le lien en entier, c moominvalleytheband

coolbeans said...

Ce serait malpoli de te demander si tu prépares un nouveau post ?

Eric Aussudre said...

Sous peu, l'ami, sous peu !

Anonymous said...

Ce qui nous fait au moins une bonne nouvelle aujourd'hui...
;-)

Pitseleh said...

J'avoue encore mal connaitre les Go-Go's... Merci pour la chanson, c'est du tout bon (les Primitives ont du les écouter).