Est-ce la quarantaine imminente ? Est-ce l’inévitable lâcher de manettes de l’andropause ou bien est-ce tout simplement la panne d’Internet qui m’a coupé dans mon élan mais je vous le dit tout net, le début d’année se passera sans coup d’œil dans le rétro coutumier. Bref, démarrons 2007 sans embaumer 2006. Et puis, soyons honnêtes, à quoi sert d’établir un palmarès lorsqu’on a pas écouté plus de vingt albums intégralement dans l’année écoulée, albums de 2006 s’entend ? En 2004, il y’avait eu The Organ, en 2005 Ladytron mais cette année, par mauvaise pioche je n’en doute pas, je ne vois rien qui s’impose sans discussion. Le Camera Obscura, très bien (mais que je n’ai pas encore intégralement digéré) ; le Charlotte, très bien aussi mais pas le coup de poing dans le plexus que m’avaient asséné les deux précités. Non, ce qui m’a vraiment mis K.O en 2006 et je parle là des derniers jours de ladite année, c’est le Susan Christie et plus encore, l’album de Nara Leão, Dez anos depois. Comment avais-je pu laisser sans suite le formidable post de Bruno (indéniablement, mon chouchou de la Blogothèque) qui dressait un parallèle passionnant entre Françoise Hardy et l’icône bossa nova ? Une distraction coupable comme trop souvent. Mais grâce à un rappel bienvenu, j’ai pu faire amende honorable et profiter d’un des plus incroyables best-kept treasure du début des seventies. Voilà où justement le bât blesse, le Nara date de 1971 et celui de Susan Christie, de 1970, ce qui, vous l’avouerez, ne nous rajeunit pas. Gageons cependant qu’avec l’année qui commence, les merveilles vont à nouveau se ramasser à la pelle. Je ne vous ferai pas l’injure de vous rappeler que les années en 7 abondent en joyaux. Strangeways, here we come, The Bee Gees first, Never mind the Bollocks, OK computer. Je crois que j’ai pas besoin d’allonger la liste. Le premier janvier sortait Bonne augure, non ?
P.s : avant de clore ce post, comment, tout de même, ne pas saluer ce qui demeurera comme l’une des expériences les plus singulières, fascinantes et folles de 2006, le calendrier cinémaniaque de l’ami Mariaque, qui, excellente nouvelle, se poursuit en 2007 pour notre plus grand plaisir.
5 comments:
jte rassure, c'est pas l'andropause, moi par exemple j'ai toujours eu une mauvaise mémoire des dates (c'est rassurant ça ?) et euh à chaque fois qu'il faut faire un bilan de l'année je sors des trucs qui datent d'il y a 3 ans ou pire, qui sont pas encore sortis...hum bref, y'a un truc qu'on arrive toujours à faire en tout cas c'est de parler de trucs qu'on aime dans l'absolu, en l'occurence j'ai bien kiffé camera obscura aussi !
Peut-être l'album des Long Blondes (Someone to Drive You Home), tout de même...
Et 1000 mercis pour le compliment.
Oui Mariaque a raison il ya eu quelques trucs en cette année 2006 : les Long Blondes, The Decemberists, El Perro del Mar, le 3eme Strokes que je persiste à aimer, un ou deux titres des Artic Monkeys (là je sens que j'vais l'enerver l'Eric) et sans doute plein d'autres choses.
RYS
Je n'ai pas voulu dire (loin de là) que 2006 avait été une année blanche mais simplement que j'avais eu la tête et les oreilles ailleurs, ailleurs qu'en 2006 s'entend !
Année 2006 poppeusement correcte, et à vrai dire j'attends énormément de ce mois de janvier. Cet espoir tient en deux mots : The Shins.
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