Thursday, September 15, 2005

Some men are bastards and some men are swines but most are just afraid of being alone all their lives

Il y'a des disques qu'on ne peut humainement conseiller à personne. Des disques qui vous collent un bourdon pas possible, qui parlent d'une humanité repoussante et vile ( Bastards ), d'une solitude inévitable ( Directionless ) et d'une mort qui s'attarde trop en chemin ( So slow ). Il y'a des disques d'où toute séduction est bannie et qui pourtant ne vous lâchent plus. Fixed water et The infinite circle de Sophia font partie de ces disques-là. Ils sont rentrés dans ma vie grâce à un surveillant dans mon collège ( Eric Bazouin ) qui m'avait vu photocopier des paroles de Morrissey pour mes élèves ( sans doute Margaret on the Guillotine ) et qui m'avait parlé de sa discothèque, assez ahurissante ( Slint cotoyant Les Palace Brothers cotoyant Sophia ). On avait eu le temps de pas mal sympathiser jusqu'à ce qu'il parte pour Paris. Je l'ai hélas perdu de vue mais j'ai conservé ses gravures ( même si j'ai maintenant les originaux ). Mal distribués, vite épuisés, sans support critique, ces disques ont fait long feu chez les détaillants. Si vous les trouvez malgré tout , attention, ça brûle !

fixed_coverinfinite circle

1 comment:

anakin said...

Et depuis rien n'a changé!!!
Heureusement que ceal ne l'e^mpêche pas de faire des disques...