Le dimanche matin, vieux reste de mon éducation catholique, j'ai beaucoup de mal à écouter autre chose que de la musique religieuse. Et même autre chose que du Bach.
De retour de la messe à Bourgneuf ou Notre-Dame, étant enfant, c'était le rituel des cantates par Helmut Rilling dans le gros coffret gris Archiv Produktion. A l'époque, j'étais très moyennement fan. Je préférais regarder Chorus surtout quand il y'avait Vince Taylor mais aujourd'hui, je comprends mon père (pas pour la messe mais pour les cantates) et hier, je pensai à lui en écoutant son disque du Magnificat ( la première version Corboz qui date du début des années 70 ). J'aurai bien voulu utiliser la Vierge de Metsys qui orne la pochette comme illustration mais le tableau est introuvable sur la toile même avec Google image.
Si jamais le ciel existe ( j'ai fait une croix dessus mais bon ), on y écoute le Quia resplexit humilitatem, c'est sûr ! Ce doit être ce genre d'airs qui inspirait Cioran lorsqu'il écrivit :" Sans Bach, la théologie serait dépourvue d'objet, la Création fictive, le néant péremptoire. S'il y'a quelqu'un qui doit tout à Bach, c'est bien Dieu ".
Monday, October 31, 2005
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