Wednesday, September 12, 2007

Je ne regarde plus beaucoup la télévision et je n’y ai plus tellement d’habitudes. Téléfoot pour les buts étrangers et stéphanois (même s’il faut endurer Thierry Gilardi), le M6 express (pour les filles de la météo), les docs d’histoire le mercredi sur Arte, un zapping de temps en temps et basta. Pas de magazines rocks ni d’émissions de cinéma ( je n’en connais pas de convaincantes sur les chaînes hertziennes). En fait, le seul rendez-vous qui me branche vraiment, ce sont les Escapades gourmandes de Jean-Luc Petitrenaud.

Juste avant le repas dominical sur France 5, le Brillat-Savarin d’ Europe 1 nous emmène avec lui dans un petit coin de France et nous fait découvrir artisans et restaurateurs du cru. Passons tout de suite sur Petitrenaud, omniprésent, horripilant, pour qui tout plan hors-champ confère au supplice. C’est bien simple, a côté de lui, Michou est un parangon de sobriété. Mais il y’a les invités, parfois au diapason de l’animateur mais plus souvent humblement passionnés par leur métier, tout frémissant de nous faire découvrir qui un légume oublié, qui un vin de pays injustement négligé. Les Escapades, ce sont des visages , des attitudes généreuses comme on n’en voit pas si souvent. La maladresse de certains intervenants devant la caméra rappelle parfois l’ORTF mais c’est aussi un des charmes de l’émission. Les caméramans eux, nous gratifient de gros plans sur des mains préparant un mirepoix ou des casseroles en cuivre que l’on déglace au Cognac . L’émission se termine généralement par un casse-croûte savoureux ou un barbecue entre amis. On enrage de ne pouvoir faire partie de la petite bande et la frustration est grande lorsque après, il faut passer à table. Non que je ne sache pas de temps en temps régaler ma petite famille. Mais on ne joue évidemment pas dans la même cour. Ma tarte au Chaource ne sera jamais comme celle dont se délectaient les invités de l’ Escapade se déroulant à Sens et je doute de pouvoir servir un jour à mes amis un Vouvray comme celui qu’on sert à l’Auberge de la Brenne à Neuillé le Lierre (et je n’aurai en plus jamais la fille de la patronne pour m’aider à faire le service (ce que je regrette beaucoup)).

1 comment:

Anonymous said...

Es maximus coccus quod cognosco.

Ton ami 4 étoiles.